• Prévention des addictions
L'alcool

L’expérimentation d’alcool concerne plus de neuf jeunes de 17 ans sur dix (92 %).A 11 ans, 59 % des élèves déclarent avoir déjà bu de l’alcool au cours de leur vie ; ils sont 72 % à l’âge de 13 ans et 84 % à 15 ans.

À l’âge de 17 ans, la plupart des consommations d’alcool ont lieu le week-end, avec des amis. Les consommations solitaires ou en semaine s’avèrent plutôt rares. En revanche, les consommations avec les parents sont assez communes.

Le domicile privé ou celui des amis, les débits de boissons (bars, pubs puis discothèques) et le domicile parental sont les lieux de consommation les plus cités, les lieux publics ouverts et l’école arrivant ensuite. De plus, les proportions de consommateurs réguliers et de jeunes déclarant des ivresses répétées sont corrélées à la fréquence de sorties dans les bars ou à celles des soirées entre amis. Cela suggère que les consommations d’alcool des jeunes de 17 ans ont lieu, la plupart du temps, dans un cadre festif et convivial.

Ce lien entre sociabilité et consommation est également retrouvé: à l’âge de 15 ans, on observe une corrélation entre la fréquence des soirées entre amis et l’usage régulier.

Les risques auxquels les jeunes s’exposent sont en premier lieu ceux qui sont liés aux effets immédiats du produit. L’alcool provoque en effet une désinhibition, une diminution du contrôle de soi, une altération des réflexes et de la vigilance, une perturbation de la vision, une mauvaise coordination des mouvements, une somnolence, etc. Les risques qui en découlent sont les accidents de la route ou domestiques, les violences – agies ou subies -, les rapports sexuels non voulus ou non protégés. En outre.
Mais la consommation d’alcool pendant l’adolescence comporte également des risques différés. Ainsi, l’alcool a un effet délétère sur le développement de certaines régions cérébrales ne terminant leur maturation qu’en fin d’adolescence ; plus la consommation d’alcool commence à un âge précoce, plus les dommages sont importants. Enfin, une initiation précoce à l’alcool et une consommation excessive à l’adolescence sont des facteurs de risque d’usages problématiques ultérieurs. http://www.alcool-info-service.fr/L-alcool-et-vos-proches/famille/ados-alcool-soiree#.Wm8q_K7iaUk  solidarites-sante.gouv.fr/…/Dossier_de_presse_mesures_alcool_jeunes.pdfhttps://www.youtube.com/watch?v=JlCBkX1mHHEjustice.fr/fiche/prevention-alcoolisme

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Le tabac

Les jeunes sont particulièrement concernés par les dangers liés au tabac, c’est pourquoi il est nécessaire de bien connaître la gravité et les conséquences de ce que fumer peut engendrer sur la santé et la vie.

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Les jeux

« …La dépendance au jeu vidéo désigne un trouble psychologique caractérisant un besoin irrésistible et obsessionnel de jouer. On parle d’addiction quand le jeu vidéo devient le principal centre d’intérêt, voire l’unique, au détriment des autres activités (relationnelle, artistique, scolaire, sportive…) Cette addiction est particulièrement préoccupante lors de l’adolescence, période importante où jeux et scolarité ne font pas bon ménage.
Les jeux vidéo les plus à même d’entraîner une telle dépendance seraient les jeux de rôle en ligne massivement multijoueur, où le joueur évolue dans un monde persistant. Ils ont comme particularités qu’on y joue en réseau – donc avec d’autres joueurs, que l’univers continue à évoluer même lorsqu’on ne joue pas, le but étant simplement de faire progresser et évoluer son personnage dans ces univers virtuels. Cette particularité d’un jeu où l’action continue en votre absence provoque une réelle addiction !… ».

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Les médicaments

Certains médicaments provoquent de véritables addictions. Les psychotropes, principalement les benzodiazépines, prescrites comme anxiolytiques et hypnotiques, sont les plus concernés. Près de 4 millions de Français en consomment régulièrement alors que leur prescription ne devrait pas dépasser quelques semaines. Moins fréquemment, l’addiction concerne un antalgique, un stimulant ou un autre médicament.

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Les stupéfiants

Quels que soient les contextes socio-culturels, l’adolescence est une période privilégiée de quêtes et d’expérimentations nouvelles propices à l’adoption de comportements à risques. La consommation de drogue appartient à cette panoplie de comportements dont les adolescents sont particulièrement friands.
D’un point de vue scientifique et médical, les addictions sont des pathologies cérébrales définies par une dépendance à une substance ou une activité, avec des conséquences délétères.
Les addictions concernent le tabac (nicotine), l’alcool, le cannabis, les opiacés (héroïne, morphine), la cocaïne, les amphétamines et dérivés de synthèse. Parmi les addictions sans substance, seul le jeu pathologique (jeux de hasard et d’argent) est cliniquement reconnu comme une dépendance comportementale dans les classifications diagnostiques internationales (DSM 5, CIM 10).
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Cyber addiction / Cyber dépendance

« …Désignant, à l’origine, toute dépendance à l’ordinateur, ou plus largement à l’univers informatique, ce terme est aujourd’hui utilisé principalement pour désigner une dépendance qui s’instaure chez une personne faisant un usage distordu des moyens de communication offerts par Internet. Cette personne est dans la recherche constante de connexion au réseau informatique afin d’y établir une communication, d’ y trouver une information, du sexe ou du jeu virtuel. Elle éprouve une anxiété désorganisatrice si elle ne peut pas se connecter, et sa vie personnelle et sociale s’organise autour de la connexion. À l’image d’une toxicodépendance, le cyberdépendant manifeste un phénomène de manque et peut recourir au mensonge pour réduire l’importance de son addiction.
La typologie de la cyberdépendance décline 3 types majeurs :
1- La « cyberjeu dépendance » ou la forme de dépendance à Internet qui concerne les joueurs sur l’ordinateur en réseau.
2- La « cyberdépendance relationnelle » qui concerne l’établissement des relations via Internet et le suivi de ces relations par les moyens offerts par la technologie d’Internet
3- La « cybersexe dépendance » qui concerne la fréquentation assidue des sites pour adultes à contenu pornographique. … ».

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  • Citoyenneté
Connaissance de la justice des mineurs

Il s’agit d’une intervention qui vise à faire prendre conscience à nos élèves, que tout acte malveillant peut engendrer une sanction, et que les mineurs sont soumis à la Loi comme tout citoyen… Depuis 1945, une justice propre s’applique aux enfants et aux adolescents de moins de 18 ans. Elle fonctionne selon les règles de droit et de procédures, différentes de celles des adultes, adaptés aux mineurs et à leur tranche d’âge.

1 – Elle intervient pour protéger les mineurs en danger (maltraitance, inceste, prostitution…).

2 – Elle sanctionne les actes de délinquance commis par un mineur (vol, racket, vandalisme…)

Elle recherche d’abord à rappeler au jeune ses devoirs vis-à-vis de la société et à lui faire prendre conscience de ses actes pour éviter la récidive, sans exclure toutefois une sanction pénale (liberté surveillée, mise à l’épreuve, voire emprisonnement) si la gravité des faits et sa personnalité le justifient.

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Conduites à risques

Les conduites à risques représentent le moyen d »exprimer une souffrance, de se sentir exister et de faire passer un message. Elles se définissent comme un engagement délibéré et répétitif dans des situations dangereuses : ce qui est recherché c’est le frisson. Certaines conduites font partie de l’adolescence.

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Connaissance de la loi

« Nul n’est censé ignorer la loi » est à la fois vrai et faux.

Vrai, parce que chacun ne peut invoquer l’ignorance de la loi pour échapper à ses devoirs, et que la loi vise chacun d’entre nous.

Faux, parce que la présomption de connaissance de la loi est en réalité une fiction, tandis que la loi, à l’occasion de son parcours, ne s’applique pas à tous (dispositions conventionnelles, européennes, transitoires, droits acquis, …).

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Dérives sectaires

Dans le cadre de sa mission d’enseignement et de l’action menée dans le domaine de la protection de l’enfance, le ministère de l’éducation nationale concourt à la prévention et à la lutte contre les dérives sectaires et exerce une vigilance accrue. Une dérive sectaire est: « un dévoiement de la liberté de pensée, d’opinion ou de religion qui porte atteinte à l’ordre public, aux lois ou aux règlements, aux droits fondamentaux, à la sécurité ou à l’intégrité des personnes ». Un enfant est en danger de risque sectaire lorsque lui sont imposés par un groupe organisé ou un individu isolé, des discours, pressions et des pratiques ayant pour but de créer, maintenir ou exploiter un état de sujétion psychologique ou physique, le privant de tout ou partie de son libre arbitre avec des conséquences dommageables pour lui

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Développement durable

L’éducation au développement durable (EDD) permet d’appréhender le monde contemporain dans sa complexité, en prenant en compte les interactions existant entre l’environnement, la société, l’économie et la culture. Le développement durable est défini comme le développement qui répond aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoin. Le développement durable a pour objet d’aboutir à un développement dont on dit souvent qu’il repose sur  » trois piliers » :

    • Économiquement viable (satisfaction des besoins d’une génération) ;
    • Socialement équitable (solidarité entre les sociétés) ;
    • Écologiquement reproductible

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Devoir de mémoire et d'histoire

Adossée à l’enseignement de l’histoire en classe, l’Institution scolaire participe à la politique de mémoire, qui met l’accent sur certains faits historiques dans le but est de construire une mémoire collective autour de valeurs partagées et de contribuer au sentiment d’appartenance commune : le vivre ensemble. Il ne s’agit pas pour autant de les confondre, mais d’aller de l’une à l’autre, de les allier en les distinguant. L’histoire, c’est la recherche de la vérité. La mémoire, c’est le respect de la fidélité. Pour les enseignants, la mémoire est enseignée comme objet d’histoire, avec les regards croisés d’une méthode historique qui permet de distinguer les mémoires individuelles et collectives selon les espaces et les temps historiques.

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Discriminations

« …Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes morales à raison de l’origine, du sexe, de la situation de famille, de l’apparence physique, du patronyme, du lieu de résidence, de l’état de santé, du handicap, des caractéristiques génétiques, des mœurs, de l’orientation ou identité … ».

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Don d'organes, de Tissus Humains et de moelle osseuse

Le don d’organes est le prélèvement d’organes et de tissus (on parle dans ce cas de don de tissus) d’un corps humain (appelé donneur) pour traiter des patients (appelés receveurs) dont les organes essentiels sont gravement atteints. Le prélèvement chirurgical peut s’effectuer sur des personnes mortes en état de mort cérébrale (don d’organes post mortem) ou sur des personnes vivantes (don d’organes de son vivant). Il s’agit de la première étape avant la réalisation d’une transplantation chez un receveur.

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Éducation aux médias et à l'information

Dans notre ère numérique il est important que tout citoyen – ou citoyen en devenir – soit sensibilisé aux médias et à l’information pour qu’il puisse se forger un avis objectif.

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Égalité Filles/Garçons

L’École compte parmi ses missions fondamentales celle de garantir l’égalité des chances des filles et des garçons. C’est le sens des articles L. 121-1 et L. 312-17-1 du code de l’éducation qui disposent que l’École contribue, à tous les niveaux, à favoriser la mixité et l’égalité entre les femmes et les hommes, notamment en matière d’orientation, ainsi qu’à la prévention des préjugés sexistes et des violences faites aux femmes.
La loi du 8 juillet 2013 est venue rappeler que la transmission du respect de l’égalité entre les femmes et les hommes se fait dès la formation dans les écoles élémentaires. Elle a en outre introduit un nouvel enseignement moral et civique, qui « fait acquérir aux élèves le respect de la personne, de ses origines et de ses différences, de l’égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que de la laïcité » (article L. 311-4 du code de l’éducation). Elle a enfin inscrit dans les missions des écoles supérieures du professorat et de l’éducation celle de « sensibiliser l’ensemble des personnels enseignants et d’éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les discriminations » (article L. 721-2 du code de l’éducation)
Concrètement, l’action du ministère en matière d’égalité s’inscrit dans le cadre de la convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif, 2013-2018. Au sein de la DGESCO, une mission « prévention des discriminations et égalité filles-garçons » est chargée du suivi de la mise en œuvre de cette convention, des relations interministérielles et interinstitutionnelles, des relations avec les associations ainsi que de l’animation d’un réseau national de chargé-e-s de mission académiques.

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Engagement des élèves

« …À une période où l’engagement des jeunes pour la défense des principes de la République est primordial, la présente circulaire vise à donner un nouveau souffle à la participation des lycéens à la vie de leur établissement. L’apprentissage de la citoyenneté et du vivre ensemble est un objectif pédagogique aussi important que la transmission des savoirs. Il participe de la construction de l’individu et de l’appréhension de la responsabilité. La connaissance des droits et des obligations des lycéens et leur expression dans les instances de la vie lycéenne contribuent à cette construction.
Les instances lycéennes concourent à la qualité du climat scolaire tout en développant le sentiment d’appartenance à l’établissement dans le cadre d’un dialogue concerté entre les lycéens et les personnels. Les conditions d’enseignement et d’apprentissage s’en trouveront ainsi améliorées.
Il est donc essentiel de favoriser le partage de ces objectifs par l’ensemble des acteurs de la communauté éducative.
La consultation nationale organisée sur l’année scolaire 2013-2014 a permis d’exprimer ces constats, de confirmer la nécessité de sensibiliser davantage les élèves par une formation adaptée et de mobiliser l’ensemble de la communauté éducative afin d’encourager et d’accompagner les initiatives lycéennes, condition nécessaire à l’exercice de la responsabilité et à l’acquisition de l’autonomie.
Il revient ainsi aux chefs d’établissement de veiller aux respects des droits et libertés des lycéens et d’en faciliter l’exercice : libertés d’expression, dont le droit de publication et le droit d’affichage (articles R. 511-6, 7 et 8 du code de l’éducation), d’association (article R. 511-9) et de réunion (article R. 511-10). … ».

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Harcèlement

« …La lutte contre le harcèlement est une priorité du ministère de l’Éducation nationale. Priorité car le harcèlement va à l’encontre des valeurs défendues par l’école : le respect de chacun, l’acceptation des différences, l’apprentissage de la citoyenneté. La loi du plus fort ne peut pas régir les rapports entre élèves.
Pendant longtemps, et parfois encore aujourd’hui, le harcèlement entre élèves a été considéré comme anodin, voire constitutif de la construction de nos enfants et de nos jeunes, laissant souvent entendre que ces violences « forgeaient le caractère ». Pour contrer ces discours fatalistes, il est indispensable de mieux faire connaître ce phénomène et ses conséquences qui sont graves, parfois dramatiques sur les courts, moyens et longs termes. Il est essentiel de briser la loi du silence et de refuser que, pour une différence, réelle, supposée ou fantasmée, un enfant puisse être victime de brimades, d’injures, de violences physiques, de rejet, de rumeurs à répétition. Or depuis 201, le ministère de l’éducation nationale a mis en place une politique de lutte contre le harcèlement pour mieux appréhender cette violence et la prendre en charge au sein de tous les établissements d’enseignement … ».

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Dangers d'Internet et des Médias Sociaux

Les dangers des réseaux sociaux comme Snapchat, Facebook oui Twitter guettent les adolescents car ils sont les premiers à avoir adopté ces réseaux sociaux. La moitié d’entre eux se connectent tous les jours ou presque et les cas de dérapages sont nombreux. Sur les réseaux sociaux les messages peuvent se propager de manière virale. Plusieurs l’ont appris à leurs dépens.
Si la faute est virtuelle les conséquences sont bien réelles.
Les réseaux sociaux sont devenus à la mode. Beaucoup s’y mettent parce qu’un de leur proche y est. La méfiance ou la critique envers cette nouvelle technologie est endormie par la mode et l’engouement des adolescents. Ils sont les plus nombreux et les plus actifs sur ces sites. C’est pour cette raison qu’ils sont les premières victimes de harcèlement moral, d’injures, ou de photos obscènes. Les faits divers dus à l’utilisation de ces sites se sont multipliés. Plus grave encore, les adolescents partagent leur vie privée sans se rendre compte que leur intimité est exposée publiquement.

Les médias sociaux présentent de réels risques :
• Prise de conscience insuffisante de l’accessibilité des commentaires, photos, et les risques d’utilisation frauduleuse des données qui en découlent. Les images qui circulent sur le net sont ineffaçables.
• Cyberdépendance
• Risque de distraction pour les jeunes qui font leurs devoirs sur ordinateur tout en étant connectés à un réseau social.
• Contacts indésirables et agressions sexuelles, les pédophiles peuvent utiliser les réseaux sociaux pour entrer en contact avec les victimes potentielles.
• Risque d’être ridiculisé, insulté ou harcelé par d’autres utilisateurs (cyberharcèlement).

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"Jeux dangereux"

« …Ils ont toujours existé dans les cours d’école et à la maison, mais sont longtemps restés confidentiels. Aujourd’hui plus que jamais, les jeux dangereux à l’école inquiètent, d’autant plus que le tristement célèbre « jeu du foulard » est complété par de nouvelles pratiques…
La prévention des « jeux » dangereux et des pratiques violentes se poursuit en partenariat avec les associations agréées au niveau national. L’École doit faire en sorte que, à toutes les étapes de leur scolarité, les élèves comprennent ce qu’est un jeu dangereux comme le jeu d’asphyxie l’apnée volontaire, les jeux de défi, d’agression etc… ».

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Laïcité-Valeurs de la République

L’École transmet les valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité ; laïcité ; refus de toutes les discriminations. Les élèves étudient les grands textes qui les fondent.
Il appartient à l’ensemble des adultes qui interviennent auprès des élèves dans l’exercice de leurs fonctions de faire partager ces valeurs.
« Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République. Le droit à l’éducation est garanti à chacun afin de lui permettre […] d’exercer sa citoyenneté. » (loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’École du 23 avril 2005 – art.2).

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Vivre ensemble

Vivre ensemble: le ciment de toute démocratie qui favorise l’expression de toutes ses composantes. A l’heure de la mondialisation, à l’heure du multiculturel et des échanges entre les peuples, aborder la question du vivre ensemble est une manière de préserver les états nations tout en les rendant ouverts

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      • Santé globale
Estime de soi et compétences sociales

Soutenir les compétences psychosociales des adolescents pour favoriser les apprentissages au collège.
• A l’adolescence, s’accumule une variété d’images de soi, qui élargissent et complexifient le sens de l’identité personnelle, et qui se répercutent positivement ou négativement sur l’acceptation de soi.
• Au centre d’une dynamique identitaire complexe et mouvante, l’adolescent doit se choisir lui-même en tant qu’objet d’intérêt, de respect et d’estime. C’est la notion de narcissisme. Les besoins d’estime, de reconnaissance et de respect sont des besoins fondamentaux.
• L’estime de soi est le processus par lequel un individu porte des jugements positifs ou négatifs sur lui-même, ses performances, ses aptitudes et ses mérites… Il s’agit d’une « évaluation globale de la valeur de soi en tant que personne, donc du degré de satisfaction de soi ».
• L’estime de soi recouvre une dimension générale propre à chaque personne, mais est aussi spécifique à six domaines : compétences cognitives, compétences athlétiques, apparence physique, réussite et utilité sociale, rapport à la loi, popularité.
• L’estime de soi contribue à renforcer les compétences psychosociales de l’adolescent : amour de soi (narcissisme), connaissance de soi et de ses compétences, sentiment d’appartenance à des collectifs, sentiment de confiance ; autant de compétences à partir desquelles peuvent se développer l’empathie et la reconnaissance de l’altérité, indispensables à la communication interhumaine.
• L’estime de soi a également un impact sur les compétences scolaires ; si elle est négative chez un élève, ce dernier peut développer des stratégies d’intériorisation ou de contestation, qui nuisent à sa posture d’élève et à ses apprentissages scolaires.

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Nutrition

« …L’éducation nutritionnelle en milieu scolaire vise à permettre à l’enfant ou au jeune d’acquérir des compétences pour prendre en main sa propre santé. Pour Didier Jourdan, professeur en IUFM, elle doit être prioritairement dispensée par les enseignants eux-mêmes, soutenus par les infirmières et les médecins scolaires ainsi que par les partenaires de l’école dans le domaine de la santé. De plus, elle ne peut prendre tout son sens qu’insérée dans une démarche globale d’éducation à la santé… ».

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Prévention du suicide

« … Les pouvoirs publics ont érigé la prévention et la lutte contre le suicide au rang de priorité de santé publique.

L’institution scolaire, qui constitue un milieu de vie essentiel pour l’adolescent, n’a pas pour vocation principale de soigner. Cependant sa mission éducative comporte important volet de santé publique et d’actions médicaux-sociales…

Dès lors, il apparaît fondamental de s’interroger sur le rôle et la place des acteurs de l’École dans un réseau de gestion de crise et de prévention des conduites suicidaires chez les adolescents

Le terme « conduite suicidaire » peut recouvrir un champ très large. Nous le définirons autour des notions d’acte suicidaire, de la tentative de suicide, de l’idée suicidaire et des conduites à risques. Elles s’articulent toutes autour d’une volonté consciente ou inconsciente de mettre fin à ses jours…. ».

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Risques auditifs

«…Quand on l’écoute trop fort, trop longtemps et trop souvent, la musique peut devenir dangereuse pour l’oreille. L’exposition à des niveaux sonores élevés peut provoquer ce qu’on appelle des « traumatismes sonores ». C’est-à-dire que l’oreille interne, la partie la plus fragile de l’oreille, peut être touchée. Elle est composée de milliers de cellules ciliées qui constituent notre « capital auditif ». Ces cellules sont fragiles, elles peuvent être abîmées ou détruites par un son trop fort, brutal, aigu… Et elles ne se régénèrent pas lorsqu’elles sont détruites… ».

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Sommeil

«…La recherche sur l’éveil et le sommeil a permis de connaître les régions cérébrales et les neurotransmetteurs impliqués dans leur genèse, ainsi que l’importance de leur régulation génétique. Certains liens entre le sommeil et les performances intellectuelles, la mémoire, le métabolisme et l’immunité sont mieux compris. Un bon sommeil évite les troubles de l’humeur et la somnolence, et réduit les douleurs, les migraines et les crises d’épilepsie. Beaucoup reste encore à découvrir, mais il apparaît déjà clairement qu’une privation chronique de sommeil est extrêmement délétère tant pour le corps que pour l’esprit.

L’adolescence est une période de profonds changements biologiques, psychologiques et sociologiques. Le rythme veille-sommeil et la structure interne du sommeil, en lien avec ces autres changements, se modifient de façon importante avec à la clé difficultés d’endormissement, diminution drastique du sommeil lent profond et retard de phase. Ces modifications physiologiques du sommeil entraînent privation de sommeil et somnolence diurne, majorées par les comportements et les habitudes de vie des adolescents. Ces perturbations à cet âge de la vie constituent un véritable problème de santé publique… ».

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      • Sécurité
Prévention Routière

« … L’Éducation à la sécurité routière permet d’aborder les notions de risque, de prévention et vie en société : tous les élèves et les adultes partagent le même espace de circulation et font face à des situations à risques. Le partage de l’espace implique des relations aux autres et des tensions. Le civisme (respect de la loi) et la civilité (respect des autres) sont des notions essentielles pour permettre de partager cet espace. L’étude de la sécurité routière permet d’aborder ces notions globales.

La mobilité est nécessaire pour se déplacer quotidiennement, que ce soit pour un stage, un examen, d’un établissement à l’autre… La sécurité routière a des implications sociales et quotidiennes.

… Un apprentissage raisonné, récurrent et réalisé le plus tôt possible, permet d’agir sur sa sécurité, celle des autres, sur sa santé et sur l’environnement (choix des modes de déplacement ou du type de véhicule). …».

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Risques majeurs

Les Risques Majeurs (inondations; séismes, accidents nucléaires,terrorisme etc…) sont des risques qui doivent être enseigner afin de pouvoir identifier et réagir en conséquences.

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Secourisme

Le Secourisme chez les jeunes doit être considéré comme une discipline d’apprentissage. Il faut afficher la volonté de développer chez les élèves des comportements citoyens, des initiatives et des démarches de solidarité, des savoirs et des savoir-faire leur permettant de réagir efficacement, face à des situations d’incidents ou d’accidents de santé, à partir de leurs apprentissages scolaires.

Pour sensibiliser les élèves à la prévention et à l’apprentissage des gestes de premiers secours, la période de la scolarité au collège représente un moment privilégié qui s’inscrit dans un continuum éducatif de l’école au lycée.

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      • Vie affective et sexuelle
Contraception

« …Dans le cadre des enseignements de SVT et des séances d’éducation à la sexualité, les personnels informent sur la contraception ainsi que sur les lieux et services d’accueil, d’aide et d’accompagnement de proximité.

La contraception d’urgence : Le protocole national sur la contraception d’urgence (pilule du lendemain Norlévo) en milieu scolaire :     détermine les modalités d’administration de la contraception d’urgence non soumise à prescription obligatoire ni à autorisation parentale précise les dispositions à respecter notamment le respect de la confidentialité, la conduite d’un entretien avec l’élève, l’accompagnement et le suivi de l’élève… ».

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Éducation à la sexualité

« … Les jeunes ont aujourd’hui à se situer parmi un ensemble de messages, d’attitudes et de modèles médiatiques et sociaux liés à la sexualité souvent contradictoires, déconcertants, et parfois même violents. C’est pour répondre aux nombreuses questions et problématiques qui en découlent en termes d’image de soi, de rapport à l’autre, de respect mutuel entre filles et garçons, de bien-être, de règles de vie, que l’école se doit également d’apporter aux élèves des informations objectives et des connaissances susceptibles de les aider à mieux connaître et comprendre les dimensions psychologique, affective, sociale, et culturelle de la sexualité.

L’éducation à la sexualité permet d’approcher, dans leur complexité et leur diversité, les situations vécues par les individus dans leurs relations interpersonnelles, familiales et sociales. S’appuyant sur cette démarche, la lutte contre les discriminations et les violences, pouvant aller jusqu’au harcèlement, liées à l’orientation sexuelle (réelle ou supposée) ou à l’identité sexuée, est un des leviers de l’égalité entre les personnes.

Et dans le cadre de l’apprentissage du vivre ensemble, de la réflexion sur la place des femmes et des hommes dans la société, l’éducation à la sexualité doit permettre de conduire une réflexion face au sexisme et aux violences sexuelles qui se manifestent dans l’ensemble de la société, y compris à l’école…. »

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Infections Sexuellement Transmissibles

« …L’épidémie du VIH-sida et la multiplication des IST au sein de la population demeurent un enjeu majeur de santé individuelle et publique. L’information des jeunes sur la prévention, le dépistage anonyme et gratuit dans les systèmes de soins et sur l’intérêt de leur dépistage précoce, reste primordiale. C’est pourquoi la contribution de l’École à la politique nationale de lutte contre le sida et les IST est fondamentale.

… Pour susciter et renforcer chez les élèves une prise de conscience et une responsabilisation, individuelle et collective, mais aussi une culture de la solidarité, des actions doivent être mises en œuvre dans les collèges, dès la classe de troisième et dans les lycées tout au long de l’année scolaire… ».

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Puberté

La puberté est un moment de la jeunesse durant lequel le corps se modifie, pour permettre la reproduction. Ces changements durent plusieurs années, et influent sur l’ensemble de la personnalité. L’adolescent grandit et acquiert plus d’autonomie. Parfois, la puberté engendre des complexes, un manque de confiance en soi, ou des comportements à risque.

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      • Social/Famille
Connaissance de l,institution scolaire

L’institution scolaire est lue par la toute grande majorité des acteurs sociaux comme remplissant trois grands rôles qui tous trois sont inscrits dans son histoire, depuis le début du 19e siècle. Ces rôles ou missions sociales de l’école sont au cœur d’un imaginaire commun et constituent dès lors une sorte d’évidence reconnue par tous.

L’école de l’Éducation

L’école de la Socialisation

L’école de l’Utilité

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Être parents d`élèves... Être parent

Les droits des parents d’élèves à assurer leur rôle éducatif sont reconnus à travers : un droit d’information sur le suivi de la scolarité et du comportement scolaire de leurs enfants, un droit de réunion s’exerçant dans le cadre de réunions collectives ou de rencontres individuelles, un droit de participation par leurs représentants, membres ou non d’une association, élus ou désignés pour siéger dans les instances des écoles et des établissements scolaires.

Le parcours scolaire des adolescents tient une place importante dans les préoccupations des parents. Même si les actions d’accompagnement s’adressent plus directement aux adolescents, qu’elles soient assurées au sein des établissements scolaires ou en dehors, les parents sont souvent en recherche de soutien dans leur relation avec les personnels des établissements scolaires.

Le décret du 28 juillet 2006 précise les dispositions qui doivent être prises pour faciliter les relations entre les parents et l’école.

De bonnes relations et une coopération active entre les familles et l’école ne peuvent que favoriser la réussite des enfants. Des temps dans l’année scolaire sont aménagés à cette fin pour permettre aux parents de rencontrer les enseignants. Les parents d’élèves ont aussi la possibilité de rencontrer les personnels d’éducation et les personnels de direction pour évoquer toute question relative à la scolarité de leur enfant. Le directeur d’école, le chef d’établissement et les enseignants veillent à ce qu’une réponse soit donnée aux demandes d’information et d’entrevues présentées par les parents.

Des actions de médiation et de rencontre se développent le plus souvent à la demande des établissements scolaires. Il s’agit de rassurer des familles éventuellement angoissées par la scolarité de leur enfant. Ce type d’intervention correspond à un mouvement général d’ouverture de l’école sur les problématiques familiales des élèves et sur leurs familles. L’échec et le décrochage scolaires sont sources de conduites à risques. Ainsi, aider l’enfant à réussir à l’école participe de sa protection.

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La psychologie des adolescents

Du latin « adolescere » qui signifie l’être qui grandit ou qui est en train de grandir. L’adolescence constitue une importante période de transition dans le cours du développement humain. Elle est considérée comme une période centrale dans le développement de l’individu. Cette période se caractérise par de nombreuses et importantes transformations qui touchent tous les aspects du développement.

Le double mouvement constitué par le reniement de l’enfance d’une part et la recherche du statut d’adulte de l’autre, est à l’origine de la « crise », du « processus psychique » que traverse tout adolescent. Sous la pression des évènements biologiques et corporels de la puberté, on assiste à la réactivation des intérêts sexuels. Les conflits se situent à différents niveaux : indépendance vis-à-vis des parents ; nouveau rapport au corps, modifié dans sa morphologie du fait de l’apparition des caractères sexuels secondaires ; deuil des objets infantiles ; tendance au repli narcissique ; questionnement sur l’identité.

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Maltraitance et droits des enfants

La maltraitance à enfant n’est pas un phénomène récent, même si, aujourd’hui, on en parle plus. C’est la prise de conscience de ce problème, le déliement des langues, la médiatisation de certaines affaires et l’élaboration de textes législatifs (convention des droits de l’enfant par exemple) qui ont transformé notre perception de cette forme de violence à enfant.

Les différentes formes de maltraitance :

1) Les violences physiques

2) Les violences sexuelles

3) Les violences psychologiques

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