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Des élèves du collège Matisse ont collaboré avec Science & Vie Junior pour un reportage sur l’UNOC !

 

Le mercredi 11 juin au matin, au pavillon Archipel, des élèves ont eu l’opportunité unique de collaborer avec le comité de rédaction de Science & Vie Junior.

Cette journée a été dédiée à la création d’un reportage exclusif sur l’UNOC (Conférence des Nations Unies sur l’Océan), un événement majeur qui s’est déroulé à Nice. Cette initiative était le fruit d’une collaboration avec le CLEMI de Nice et Nice-Matin, offrant une expérience concrète dans le monde du journalisme scientifique.

 

 

 

Pavillon Costa Rica bleu : plongeon dans l’inconnu

Étudier le fond de l’océan pour mieux le préserver

Un article de Lili, Juliette et Emma

Pays co-organisateur avec la France de l’UNOC3, le Costa Rica abrite l’un des récifs coralliens les mieux préservés de l’océan Pacifique oriental tropical. L’objectif du programme scientifique Under the Pole – Deeplife (2021-2030) est d’étudier partout dans le monde ces écosystèmes marins jusqu’à 200 m de profondeur, appelés forêts animales marines. « Ces forêts sont constituées d’animaux qui se fixent sur les fonds marins, comme les coraux ou les gorgones, explique Emma Dieuset, chargée de projet sensibilisation et pédagogie. Barrière contre le courant, elles servent de refuge à de nombreuses autres espèces marines comme les éponges, les étoiles de mer, les anémones et poissons, leur permettent de se nourrir et se reproduire. » Ces écosystèmes, qui abritent une riche biodiversité, sont aujourd’hui menacés par les activités humaines. Expert océan au ministère des relations extérieures du Costa Rica, Pablo Georges Vilaamil met en garde notamment contre l’exploitation des fonds marins. « Si on commence à forer pour puiser des minerais, on risque de perdre des écosystèmes essentiels à notre survie. La science doit être à la base de toute décision. » En aidant à mieux comprendre les écosystèmes marins, le programme Under the pole – Deeplife espère contribuer à mieux les préserver.

 

 

Pavillon L’océan qui nous nourrit

La disparition des requins blancs : une bad news !

Un article de Jeanne et Zoé

Le grand requin blanc porte bien son nom ! Ce prédateur de la famille des Lamnidae est impressionnant par sa taille : il mesure 4 mètres en moyenne mais parfois plus de 6 mètres ! Doté de 700 dents de 6 cm de long, il est capable d’infliger une morsure mortelle pour l’homme. D’où la crainte qu’il inspire, entretenue par le cinéma. « Les Dents de La Mer » de Steven Spielberg le représente ainsi comme un prédateur sanguinaire, agressif envers les baigneurs.

Mais le grand requin blanc est plus vulnérable qu’on le pense. Sa population a diminué de plus de 70 % dans l’Atlantique Nord-Ouest depuis 1960. Recherché pour sa chair, il est victime de surpêche et est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées (avec le statut vulnérable) de l’Union International pour la Conservation de la Nature (UICN). C’est une mauvaise nouvelle car c’est une espèce clé de voûte : leur absence crée un déséquilibre dans la chaîne alimentaire. Les écosystèmes se modifient et peuvent alors disparaître.

 

 

Pavillon #PourLeCorail

« Quand le corail meurt, c’est tout l’écosystème qui meurt »

Biologiste marin à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), Lola Massé est responsable du projet PAREO, qui vise à transmettre des connaissances sur les récifs coralliens et à accompagner les enfants dans la mise en place d’actions de conservation concrètes.

Une interview vidéo d’Iris, Mathilde et Inès

 

Pavillon de la Cryosphère         

 « Toutes les solutions sont déjà là pour lutter contre le réchauffement climatique ! »

Heïdi Sevestre est glaciologue. Elle a mené plusieurs expéditions pour étudier la fonte rapide de la cryosphère en raison du réchauffement climatique et alerter sur ses conséquences.

 

 Une interview réalisée par Marianne, Manon et Pauline

S&VJ : C’est quoi exactement la cryosphère et sur quels aspects travaillez-vous en particulier ?

Heïdi Sevestre : La cryosphère, c’est tous les endroits où il y a de la neige et de la glace, pas seulement sur terre mais aussi en mer (la banquise). Ma spécialité, ce sont les glaciers de montagnes. J’essaye de comprendre comment ils réagissent au réchauffement climatique. La question n’est pas tant de savoir s’ils fondent ou pas, mais d’étudier leurs mouvements. Car un glacier, ça bouge ! Avec le réchauffement climatique, ils changent de comportement. Certains avancent un peu plus vite ou ralentissent et, selon ces mouvements, ils perdent plus ou moins de glace.

 

S&VJ : Partez-vous souvent en expédition ?

HS : Tout le temps ! Je vais dans les régions polaires mais aussi le long de l’Équateur pour étudier les glaciers tropicaux, à plus de 5 000 m d’altitude. Il y a des glaciers par exemple en Afrique, comme les montagnes du Rwenzori entre l’Ouganda et la République démocratique du Congo. Ils font partie des sources du Nil ! Ils sont donc très importants pour les populations locales, non seulement parce qu’ils les approvisionnent en eau douce mais aussi parce que, selon les croyances, les dieux y habitent. En disparaissant, ils emportent cette part de sacré.

 

S&VJ : Comment s’est passée votre dernière expédition au pôle nord ?

HS : L’été dernier, je suis partie avec l’explorateur français Matthieu Tordeur au Groenland pour recueillir des données sur la densité de la neige et la pollution à la surface de la calotte polaire (NDLR : couche de glace sur une très grande surface continentale). Les gigantesques feux de forêt qui ont sévi au Canada, par exemple, émettent de la fumée qui retombe sur le Groenland. Cette pollution assombrie les surfaces très blanches et diminue l’effet albedo (NDLR : la chaleur n’est plus renvoyée dans le ciel mais absorbée par le sol qui fond plus vite). Là-bas, les recherches scientifiques se font en utilisant des avions, des hélicoptères ou des scooters des neiges très polluants. Nous voulions montrer qu’on peut pratiquer la science autrement : nous avons parcouru 1 500 km… en kite-ski (des skis tractés par une voile) ! Nous préparons une expédition similaire en Antarctique, avec un programme scientifique plus ambitieux.

 

S&VJ : Quelles sont les solutions pour limiter le réchauffement climatique ?

HS : Toutes les solutions sont déjà là ! Il faut juste qu’on accélère le mouvement. Il s’agit d’utiliser moins d’énergies fossiles, car elles émettent des gaz à effets de serre. Par exemple, prendre le vélo plutôt que la voiture, manger moins de viande, penser à éteindre les lumières, limiter l’achat de vêtements et choisir des marques respectueuses de l’environnement… tous ces petits gestes permettent d’économiser de l’énergie, c’est bon pour la planète !

Pavillon À bout de plastique

« 40 % des microplastiques qui polluent l’océan viennent de nos vêtements »

Thibault Roudier est ingénieur embarqué sur l’expédition Plastic Odyssey, un navire-laboratoire qui lutte contre la pollution plastique et cherche à valoriser les déchets depuis les zones côtières.

Une interview vidéo d’Astou, Fanny, Constance et Lucas

 

 

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Renvoyez Spécial avec le CLEMI national et la maison des journalistes

Mercredi 11 décembre 2024, dans le cadre de l’opération « Renvoyé spécial », la classe de 1ère spécialité HGGSP de Mme Chambon a eu la chance de recevoir M. Walid BOUROUIS, journaliste tunisien exilé en France.

La rencontre de deux heures s’est déroulée au CDI du lycée Costebelle. L’occasion pour nos élèves d’aborder les notions de liberté de la presse, de liberté d’expression et d’information et de poser des questions.

Une expérience très enrichissante.

Walid Bourouis

 

CALENDRIER DE LA 36E SEMAINE DE LA PRESSE

Médias ou enseignants, accédez au calendrier d’inscription pour participer et devenir acteur de la 36e Semaine de la presse et des médias dans l’École.

La 36ᵉ édition de la Semaine de la presse et des médias dans l’École se déroule du 24 au 29 mars 2025. Le thème de cette édition « Où est l’info ? » permet avant tout de revenir sur les fondamentaux de l’Éducation aux médias et à l’information. Avant de chercher à analyser les différents supports et formats de l’information, il est primordial de savoir la définir.

Calendrier des inscriptions :

Les inscriptions médias et partenaires sont ouvertes du 7 novembre au 20 décembre 2024 ! – inscription des partenaires (médias, institutionnels, associatifs).

> Du 09 janvier (12h) au 08 février (minuit) – inscription des écoles et des établissements scolaires.

  • Les 20, 21 et 22 septembre 2024 : Les Journées européennes du patrimoine – Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions ; Patrimoine maritime  » journeesdupatrimoine.culture.gouv.fr/  #JournéesDuPatrimoine « 

2025

Janvier

Mars

Avril

  • Du 36 mars au 6 avril 2025  Les Journées Européennes des Métiers d’Art  – Sur le bout des doigts « www.journeesdesmetiersdart.fr  #JEMA2024  « 

Mail

  • Le 17 mai 2025  : La Nuit européenne des musées  » www.nuitdesmusees.fr  #NuitDesMusees « 

Juin

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