Première générale, Histoire - La Première Guerre mondiale :

Un embrasement mondial et ses grandes étapes


 

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pucebleue  L'un des deux objectifs principaux du chapitre est un essai de périodisation ("les phases de la guerre", objectif rappelé ensuite : "les grandes étapes de la guerre").

pucebleue Concernant la périodisation, les objectifs secondaires ("on peut mettre en avant") invitent, entre autres, à analyser "l'échec de la guerre de mouvement et le passage à la guerre de position".

pucebleue Cette thématique concerne le front ouest et les mois d'août-septembre 1914. On peut distinguer un échec allemand de la guerre de mouvement (le "faux mouvement" de Von Klück et la bataille de la Marne déjouent le plan Moltke/Schlieffen) d'un échec français.

pucebleue Cette proposition s'inscrit dans cette perspective. L'objectif est, à travers l'analyse documentaire, d'expliquer cet échec français en opposant une culture de guerre nourrie des références du "romantisme militaire" à la réalité de l'armement en 1914.

 

pucebleue Les enjeux :

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pucebleue L'ensemble documentaire :


La première photographie est la mise en scène d'une charge, publiée dans l'Illustration en 1915. Elle est l'occasion de mettre en évidence les éléments constitutifs d'un mouvement offensif dans l'imaginaire civil.

La deuxième photographie représente une charge exécutée par une unité en 1913, au cours des grandes manoeuvres (les opérateurs de l'agence Rol photographient les grandes manoeuvres terrestres et navales depuis 1911). Cette source indique la manière dont les militaires eux-mêmes se représentent un mouvement offensif. Malgré quelques différences, on pourra souligner la remarquable homogénéité des représentations civiles et militaires. La culture de guerre, culture du "choc", est partagée.

Le troisième document est une peinture d'Horace Vernet représentant un épisode des guerres révolutionnaires : Bonaparte franchissant le pont d'Arcole à la tête de ses troupes. La source est représentative du "romantisme militaire". Les différents éléments constitutifs de la charge telle qu'elle est imaginée/représentée en 1914 trouvent leur origine au début du XIXe siècle. Plus généralement, cette oeuvre témoigne de l'importance du "tropisme" napoléonien dans la culture de guerre.

Le quatrième document est la "fiche technique" de la mitrailleuse Maxim utilisée par les Allemands pendant la Première guerre mondiale. Sa puissance de feu peut-être soulignée (500 coups/minute) : les charges françaises ont été fauchées (réalités du feu). On peut également mettre en avant que les Français n'étaient pas sous-équipés en mitrailleuses mais qu'ils ne l'utilisaient pas de la même façon (culture de guerre) : la plupart sont cantonnées au service des fortifications.

Le dernier document est le témoignage d'un officier sur la charge et le "choc" à la baïonnette. L'auteur relativise l'intérêt de l'arme blanche (moins d'1% des pertes pendant la Grande Guerre) et assimile la charge à une "bande de gens apeurés".

 

M. Faget - Académie de Nice

Mars 2019

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