Actualités
Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme – 11 mars
A l’occasion de la journée nationale en hommage aux victimes du terrorisme, la classe de 3ème D du collège de La Fontonne a assisté avec Laetitia LAURENT et Océane (stagiaire M2 Histoire géographie) à la cérémonie organisé par la ville d’Antibes aux côtés des portes drapeaux et de l’adjoint du D.M.D (Délégué Militaire Départemental).
L’un des temps forts de la matinée fût la lecture par Aziz ABIDI, élève de terminale au lycée AUDIBERTI, de la lettre d’Antoine LEIRIS « Vous n’aurez pas ma haine » publiée après la mort de sa femme le 13 novembre 2015 au Bataclan.
Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité – 27 janvier
La classe de 3ème C du collège de La Fontonne a participé ce lundi à la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste et à la prévention des crimes contre l’Humanité organisée par la ville d’Antibes. Ce fut l’occasion pour une des élèves, Fatma SAADA, de lire un extrait du livre « UNE VIE » de Simone Veil.
Témoignage de Simone Veil sur la déportation : Extrait de son autobiographie, Une vie, publiée en 2007.
« Le 13 avril (1944), nous avons été embarquées à 5 heures du matin pour une nouvelle étape dans cette descente aux enfers qui semblait sans fin. Des autobus nous ont conduits à la gare de Bobigny, où l’on nous a fait monter dans des wagons à bestiaux formant un convoi aussitôt parti vers l’est. Comme il ne faisait ni trop froid ni trop chaud, le cauchemar n’a pas tourné au drame, et dans le wagon où nous nous trouvions toutes les trois, personne n’est mort au cours du voyage. Nous étions cependant effroyablement serrés, une soixantaine d’hommes, de femmes, d’enfants, de personnes âgées, mais pas de malades. Tout le monde se poussait pour gagner un peu de place. Il fallait se relayer pour s’asseoir ou s’allonger un peu. Il n’y avait pas de soldats au-dessus des wagons. La surveillance du convoi était seulement assurée par des SS dans chaque gare où il s’arrêtait. Ils longeaient alors les wagons pour prévenir que, si quelqu’un tentait de s’évader, tous les occupants du wagon seraient fusillés. Notre soumission donne la mesure de notre ignorance. Si nous avions pu imaginer ce qui nous attendait, nous aurions supplié les jeunes de prendre tous les risques pour sauter du train. Tout était préférable à ce que nous allions subi. Le voyage a duré deux jours et demi ; du 13 avril à l’aube au 15 au soir à Auschwitz-Birkenau. C’est une des dates que je n’oublierai jamais, avec celle du 18 janvier 1945, jour où nous avons quitté Auschwitz, et celle du retour en France, le 23 mai 1945. Elles constituent les points de repère de ma vie. Je peux oublier beaucoup de choses, mais pas ces dates. Elles demeurent attachées à mon être le plus profond, comme le tatouage du numéro 78651 sur la peau de mon bras gauche. A tout jamais, elles sont les traces indélébiles de ce que j’ai vécu ».
Commémoration du 80ème anniversaire des rafles de l’été 1942
un projet à l’échelle de la région académique
Ce mardi 13 décembre a eu lieu au Camp des Milles la commémoration du 80ème anniversaire des rafles de l’été 1942.
A cette occasion, un partenariat entre la région académique, l’ONAC-VG, la région Sud, le Camp des Milles a sollicité les élèves des académies d’Aix-Marseille et de Nice. Chaque classe a cherché à rendre compte de ce que furent les rafles de 1942 dans notre région, et de la « réactivité sociale » (Sémelin) qu’elle y provoqua. [RESSOURCES DOCUMENTAIRES]
Les élèves ont opté pour des formes d’expression variées :
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- Le podcast pour le collège Paul Arène de Sisteron
- Le blog pour la classe mémoire du collège les Giraudes de l’Argentière la Bessée
- La carte narrative pour le lycée professionnel Colbert de Marseille
- L’exposé oral appuyé sur un diaporama insistant particulièrement sur les parcours locaux pour les Terminales du lycée PM. Curie de Menton
- et celui du lycée Dumont d’Urville de Toulon,
- ainsi que celui des premières du lycée Lucie Aubrac de Bollène.
A l’issue de la restitution des travaux, les élèves se sont retrouvés pour un moment de recueillement émouvant devant le wagon-souvenir du camp.
L’année 1942 est une année décisive. Une année noire de la collaboration d’État, de la massification des déportations qui touchent jusqu’aux enfants, une année à partir de laquelle, en France, « tout est clair désormais » (Henry Frenay, Combat, printemps 1942). Les productions des élèves assument cette histoire des années sombres, décryptent les ressorts de la résistance sociale, et construisent en cela leur citoyenneté.
La richesse des projets, la qualité de la réflexion mémorielle et l’investissement des élèves n’auraient pas été possibles sans l’engagement de leurs professeurs. Nous les en remercions sincèrement. Un grand merci à tous les personnels des services d’archives départementales qui ont permis d’ancrer dans l’histoire locale la réflexion des élèves et de mettre en lumière des parcours oubliés de victimes et de justes.
Céline Borel et Jean-Marc Noaille,
IA-IPR d’histoire géographie, RAMC académie d’Aix-Marseille et de Nice
Dans les établissements…
[HOMMAGE] Au collège La Fontonne à Antibes, un vibrant hommage vient d’être rendu à Samuel Paty, le professeur d’histoire-géographie victime de la barbarie terroriste le 16 octobre 2020. Le hall principal porte désormais son nom. |
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Élève au Lycée Simone Veil (Valbonne) en classe de Première, Chloé DARGENT a effectué cette année 2019-2020 un travail de mémoire remarquable sur le génocide juif… |
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