Nicotiana tabacum, le tabac (Solanacée, angiosperme)
Plante cultivée originaire d'Amérique du Sud
Plante annuelle. Peut atteindre 2m de hauteur
Plante poilue sur la tige et les feuilles, au contact visqueux.
Les feuilles sont larges, entières et odorantes. Elles forment une rosette importante.
Les fleurs sont roses en inflorescence. Le fruit est une capsule renfermant beaucoup
de petites graines striées.
Espèce cultivée originaire d'Amérique, sa production est aujourd'hui mondiale.
La nicotine faite partie des alcaloïdes produits par cette plante. Troubles possibles : accélération ou ralentissemet du rythme cardiaque. Dépression du système nerveux. Syncope. Le rôle biologique de la nicotine pour la plante dans la défense contre les phytophages a pu être démontré en comparant le développement d'insectes se nourissant de plants transgéniques pour lesquels la synthèse de la nicotine a été inhibée, avec des plants sauvages.
Cytisus, Laburnum, la Cytise (Légumineuse, angiosperme)
Plante de sous-bois, clairières, coteaux.
Préfère le calcaire. Assez rare mais abondant par endroits. 400 à 2000 m.
Arbuste de 3 à 7 m d’allure générale « pleureur ».
Feuilles découpées en trois folioles lisses, non échancrés.
Inflorescence en grappes jaunes pendantes.
Le fruit est une gousse brun foncé.
Les graines sont rondes, aplaties et noires.
Répandues en Europe centrale et méridionales.
À l'exception de l'espèce Cytisus aeolicus, les cytises ne sont pas en voie de disparition.
La plante est toxique. Les fleurs et les graines sont les parties les plus dangereuses.
Présence d’alcaloïdes (dont la cytisine, voisine de la nicotine).
Troubles possibles : salivation abondante, irritation du tube digestif,
vomissements sanglants, mydriase. Asphyxie possible pouvant entrainer la mort.
Originaire de la forêt tropicale équatorienne sur les pentes de la cordillière des
Andes à des altitudes comprises entre 1000 et 1700m (étage montagnard).
Ces grenouilles vivent à proximité de cours d'eau. Les pontes ont lieu dans les feuilles
de la litière. Les larves sont transportées par les mâles vers les points d'eau.
Appartenant à la catégorie des dendrobatidae, ces grenouilles sécrètent un mucus toxique
utilisé entre autres par les amérindiens pour imbiber des pointes de flèches. Les couleurs
vives caractéristiques de cette famille relèvent de l'aposématisme, une stratégie de
défense vis à vis des prédateurs dans laquelle un signal (ici la couleur vive) est
associé à un danger (ici la consommation de substances toxiques).
Elevées en captivité, ces grenouilles ne secrètent plus de substance toxique ce qui indique
que ces organismes transforment des substances provenant de leur régime
alimentaire dans leur habitat naturel.
Informations sur le site IUCN red list
Carte de répartition sur le site IUCN red list
Agoniste très puissant des récepteurs nicotiniques, l'épibatidine agit sur un large spectre de ces récepteurs
(musculaires, système nerveux central).
Son action sur les récepteurs nicotiniques impliqués dans les circuits de la douleur lui
donne des propriétés analgésiques 200 fois supérieures à celles de la morphine sans
effets de dépendance connus.
Cependant sa faible spécificité entraîne une hypertension, des paralysies musculaires
(y-compris des muscles respiratoires) et une perte de conscience
pouvant entraîner la mort à des doses légèrement supérieures à celles responsables des effets anti-douleurs.
Des dérivés de l'épibatidine (ABT-594, ABT-894,...) ont été élaborés par des laboratoires pharmaceutiques afin
de produire des composés spécifiques à certains types de récepteurs nicotiniques. Des tests cliniques
sont en cours pour en évaluer l'efficacité dans le traitement de certaines pathologies
(schyzophrénie, maladie d'Alzheimer, hyperactivité)
Dans cet embranchement, les organismes présentent fréquemment des dizaines de toxines différentes
réparties par exemple dans le tégument. L'espèce étudiée ici est prédatrice d'autres organismes
tels que les vers néréides comme l'illustre la photographie ci-contre où le vers néréide est reconnaissable
à son corps annelé, tandis que le némertien a éjecté son proboscis en direction de l'autre animal.
Le stylet de ce proboscis est porteur d'un venin dont a été extraite l'anabaséine, molécule synthétisée
chimiquement avant d'avoir été identifiée biologiquement.
Retrouvé dans la zone intertidale du pourtour de l'océan Pacifique Nord.
Agoniste des récepteurs nicotiniques, l'anabaséine agit sur un large spectre de ces récepteurs
(musculaires, système nerveux central).
Son affinité avec les différents types de récepteurs nicotinique est généralement opposée à celle
de la nicotine (forte affinité pour les sous-types de récepteurs ayant une faible affinité à la nicotine et vice versa)
Comme la nicotine, elle peut conduire à une intoxication mortelle chez la souris, mais par
une paralysie des muscles respiratoires (et non des convulsions comme la nicotine).
Elle entraîne une paralysie des muscles des annélides (proies des vers némertiens), des gastéropodes et
des crustacés. Son utilisation en additif à des peintures marines a été envisagée.