Projet pédagogique mené par
Madame Fillol, professeure de Français en charge de l’option théâtre,
Madame Ridel, professeure Documentaliste, référente culture,
Madame Bouillard, professeure de Philosophie, chargée de mission DAAC “Danse” dans le Var.

Le collège du Castellet et le lycée Bonaparte ont mutualisé les moyens et partagé les coûts pour mener à bien ce projet pédagogique basé sur l’intervention du G.U.I.D. Toute l’équipe pédagogique s’est impliquée dans ce projet,  mené par Mesdames Fillol, Bouillard et Ridel* en partenariat avec le Ballet Preljocaj – pavillon noir,  Aix-en-Provence et son responsable artistique, Guillaume Siard.

La représentation a permis de découvrir des extraits très variés de spectacles tels que La Stravaganza (1997), Marché noir (1984), Paysage après la bataille (1997), Still Life (2017), Winterreise (2019) Ghost (2018), Gravité (2018) allant ainsi de la musique baroque, au texte lu, jusqu’à la musique électronique.

Représentation “Hors les murs” en milieu scolaire
Ballet Preljocaj – Bassin de Toulon

Le GUID, Groupe Urbain d’Intervention Dansée, créé en 1988 par Angelin Preljocaj mène la danse dans des lieux inattendus en présentant des extraits du répertoire de sa compagnie.

C’est dans la cour du lycée Bonaparte que les danseurs se sont représentés jeudi 30 septembre, devant 145 élèves de seconde, de première et de terminales du Lycée Bonaparte, 400 collégiens du collège Le Castellet (de la 6ème à la 3ème) et des professeurs. Ils ont pû alors tous profiter de la chance de voir la danse contemporaine venir à eux, les surprendre dans leur cadre de vie lycéenne habituelle “Hors les Murs”.

C’est avant tout la proximité des danseurs avec eux qui a touché les élèves. Mais très vite, ils ont sû apprécier la virtuosité des danseurs, la rigueur de leur mouvement, l’invenivité formelle du chorégraphe, et la diversité du choix des musiques.

A l’issue de la représentation, les danseurs se sont prêtés au jeu des questions-réponses avec les jeunes spectateurs. Ils ont alors répondu à leur avidité de connaître les détails pratiques du déroulement des répétitions, des auditions, de leurs voyages. Des questions plus vastes sur ce que leur apporte la danse, sur l’apport des différentes nationalités dans la troupe ou sur l’après-confinement, ont permis aux danseurs d’expliquer la liberté d’expression qu’offre la danse: le corps reste un moyen de communication singulier, riche et libérateur.

En classe, le retour des élèves était enthousiaste : “une vraie rupture dans notre quotidien”, “une ouverture sur un monde que l’on ne connaît pas !”
Ils ont spontanément fait part de leurs émotions : “c’était très beau, très inspirant. Les lycéens ont également manifesté leur admiration pour la technique des danseurs, réalisant à quel point le spectacle vivant était différent “en vrai” et à quel point le plaisir de danser pouvait être communicatif et contagieux !

La volonté du GUID d’offrir la danse à tous s’est avérée être un très beau cadeau !

Coordination académique DAAC : 
Muriel Colin, coordinatrice académique Danse
muriel.colin@ac-nice.fr