Dispositif Kamishibai

Après le Musée des Beaux-Arts Jules Chéret au mois de mai dernier, place au centre du Patrimoine de la Ville de Nice !

Dans le cadre de l’appel à projet lancé par la DAAC par le biais de ses chargés de mission Mémoire et Patrimoine sur le territoire de Nice en partenariat avec le Service Ville d’Art et d’Histoire de la Ville de Nice, c’est bien dans ce haut lieu de l’histoire de Nice, l’Ancien Sénat, que s’est déroulée la deuxième étape de restitution des élèves du Collège La Bourgade de la Trinité le jeudi 16 juin. Ces élèves et leur enseignant David-Assas Silveri ont émerveillé le public par la présentation d’un Kamishibai consacré à quatre personnages ou motifs niçois : Catarina Segurana, le Duc de Savoie Emmanuel-Philibert, Jòusé Garibaldi et le Paillon. Les planches, réalisées par l’artiste Edith Faraut, mettent en scène au moyen de petits récits construits par les élèves certaines références à l’histoire de Nice. Après trois visites sur site réalisées par les médiateurs du Centre du Patrimoine, de multiples échanges avec l’artiste, les élèves de sixième de la Bourgade nous ont plongés le temps d’un après-midi dans une narration passionnante et envoûtante. Mêlant travail sur la narration, sur l’histoire, sur la langue et les arts plastiques, ces jeunes nous ont montré au moyen de cette technique traditionnelle du théâtre japonais que la distance entre Nice et l’archipel du Pacifique est infiniment petite. Bravo aux élèves et à leur enseignant.

Trois visites au musée des Beaux-Arts Jules Cheret, des séances au Centre du patrimoine mais également la venue au collège de médiateurs culturels de ce service ont permis aux élèves du collège de la Bourgade de la Trinité, emmenés par leurs enseignants Monsieur Assas-Silveri et Madame Loualalen de se mettre le temps d’une matinée dans la peau de guides conférenciers.

L’œuvre de Gustave-Adolphe Mossa, peintre symboliste (1883-1971) grand imagier du Carnaval de Nice, et dont l’exposition temporaire organisée par le musée des Beaux-Arts constituait un retour de l’artiste à la maison ( il fut conservateur du musée jusqu’à sa mort) n’a plus aucun secret pour ces collégiens !

Avec sérieux et détermination, ils ont pu présenter in situ toute la finesse, la grandeur et la profondeur de l’œuvre face à un public divers et varié.