Sortie au cinéma du film DE GAULLE, réalisé par Gabriel Le Bomin (LES FRAGMENTS D’ANTONIN) avec Lambert Wilson et Isabelle Carré.
            Bande annonce et dossier pédagogique à télécharger sur le site « Parenthèse cinéma »

 

Exploitation pédagogique du film


 

 

 

Le Silence de la mer, 1949, jean Pierre Melville Adaptation du roman de Vercors. Sous l’occupation, un vieil homme et sa nièce sont contraints d’héberger un officier allemand. Pour résister, ils s’enfermeront dans le silence en présence de l’officier. Mais un amour apparaît petit à petit entre ce dernier et la jeune fille.

 

Paris brûle-t-il, 1966, René Clément, Au début du mois d’août 1944, l’arrivée des armées alliées dans la capitale est imminente. Hitler donne l’ordre d’anéantir Paris…

 

Lucie Aubrac, 1997, Claude Berri Le 21 juin 1943, à la suite d’une dénonciation, Raymond Aubrac est arrêté avec Jean Moulin par la Gestapo. Lucie, la femme d’Aubrac, ne reculera devant rien pour libérer son mari des griffes de la police allemande.

 

Indigènes, 2006, Rachid Bouchareb En 1943, alors que la France tente de se libérer de la domination nazie, le parcours de quatre « indigènes », soldats oubliés de la première armée française recrutée en Afrique.Abdelkader, Saïd, Messaoud et Yassin, réputés pour leur courage, sont envoyés en première ligne. Argent, amour pour la France ou pour l’armée française, foi en la liberté et l’égalité, leurs motivations divergent pour un même combat, libérer la France, les armes à la main.

 

Un village français, série créée en 2008, Frédéric Krivine, Philippe Triboit, Emmanuel Daucé En juin 40, Villeneuve, petite ville du centre de la France, est bouleversée par l’arrivée de l’armée allemande. L’Occupation vient de commencer et va durer cinq ans. Hortense, Jean, Raymond, Marie étaient des Françaises et des Français ordinaires, maris, femmes, notables ou paysans… ils deviendront patriotes, traîtres, collaborateurs ou résistants. Après s’être effondrée, la France se reconstruit jour après jour, mais à l’heure allemande. Avec cette période incertaine et dangereuse de notre histoire s’ouvre une ère nouvelle : aux règles imposées par l’occupant répondent celles de la désobéissance civile ou de la clandestinité. On y a peur, on y a faim, on s’y déchire au nom des valeurs et d’une certaine idée de la France… ou parfois simplement par amour.

 

Docu fiction : la Résistance ‘ vivre ou mourir’, France télévision, 2008. L’Occupation de la France était detestée. La collaboration était haie. Dès décembre 1940, le SS Knochen, chargé des questions de sécurité pour Berlin à Paris, sentait que la France grondait, qu’il fallait traquer les premiers résistants, sans quoi une résistance organisée allait prendre forme. Knochen fut le premier à détecter ce que Vichy et Pétain comprirent moins d’un an après la défaite, au printemps 1941 : « un vent mauvais » soufflait sur la France. La Résistance n’existait pas encore, et pourtant, dans tout le pays, les manifestations de colère éclataient : grèves, sabotages, manifestations patriotiques, journaux clandestins, réseaux d’évasion pour prisonniers de guerre… Un homme va réussir à coordonner ces formes de contestation sans cohérence ni stratégie, totalement improvisées et souvent politiquement confuses : Jean Moulin. Pour lui, la question n’est pas « Combien de gens peuvent résister ? », il les sait innombrables, mais « Comment rendre efficace cette résistance ? » C’est lui qui, à l’automne 1941, convainc le général de Gaulle de devenir le chef de cette résistance civile, alors que, de Londres, le Premier des résistants pensait que la bataille se jouait en Angleterre, aux côtés des Alliés. Petit à petit, la colère de cette société civile va s’incarner dans ces réseaux et mouvements clandestins. En s’unifiant et en se coordonnant, ils génèrent à leur tour des formes d’action adaptées à la lutte contre une armée d’occupation et un régime de collaboration : groupes armés, espionnage, propagande, sauvetage des persécutés, maquis. De leur fédération naîtra une réflexion commune sur les valeurs d’une France redevenue libre. Ce sont ces valeurs qui, depuis le début de 1943, régénèrent les Français, évitent au pays une guerre civile et permettent à tous ceux qui peuvent se battre de devenir acteurs de la libération de la Nation. »

 

L’armée des Ombres, 1969, Jean Pierre Melville Adaptation du roman de Joseph Kessel France 1942. Gerbier, ingénieur des Ponts et Chaussées est également l’un des chefs de la Résistance. Dénoncé et capturé, il est incarcéré dans un camp de prisonniers. Alors qu’il prépare son évasion, il est récupéré par la Gestapo…

 

La Bataille du rail, 1945, René Clément Camargue, un chef de gare, aide autant qu’il le peut les juifs à fuir les zones occupées par les nazis, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ces résistants les font traverser cette frontière entre deux France afin qu’ils ne fassent pas déporter, ils organisent également des sabotages d’opérations prévues par les allemands et transmettent des informations précieuses au QG londonien. Ce groupe de héros s’appelle la « Résistance »

 

Jean Moulin, 2002, Yves Boisset. Téléfilm en deux parties Symbole du courage et de l’engagement, Jean Moulin reste l’un des grands héros de la résistance. Mais derrière cette icône se cache une figure moins connue, celle d’un artiste et d’un dandy amoureux des femmes. De ses débuts en 1940 à Chartres à sa disparition, le parcours passionné d’un homme au destin controversé.

 

L’armée du crime, 2009, Robert Guédiguian Dans Paris occupé par les allemands, l’ouvrier poète Missak Manouchian prend la tête d’un groupe de très jeunes juifs, Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols, Italiens, Arméniens, déterminés à combattre pour libérer la France qu’ils aiment, celle des Droits de l’Homme. Dans la clandestinité, au péril de leur vie, ils deviennent des héros. Les attentats de ces partisans étrangers vont harceler les nazis et les collaborateurs. Alors, la police française va se déchaîner, multiplier ses effectifs, utiliser filatures, dénonciations, chantages, tortures… Vingt-deux hommes et une femme seront condamnés à mort en février 1944. Dans une ultime opération de propagande, ils seront présentés comme une Armée du crime, leurs visages en médaillon sur un fond rouge placardés sur les murs de toutes les villes du pays. Ces immigrés, morts pour la France, entrent dans la légende.

 

Nos patriotes, 2017, Gabriel Le Bomin Après la défaite française de l’été 1940, Addi Ba, un jeune tirailleur sénégalais s’évade et se cache dans les Vosges. Aidé par certains villageois, il obtient des faux papiers qui lui permettent de vivre au grand jour. Repéré par ceux qui cherchent à agir contre l’occupant et qui ne se nomment pas encore « résistants », il participe à la fondation du premier « maquis » de la région. Dossier pédagogique

 

L’instinct de résistance, 2014, Jorge Amat Stéphane Hessel, diplomate engagé, Pierre Daix, journaliste et historien d’art, Armand Gatti, dramaturge et le producteur de cinéma Serge Silberman, sont chacun à leur manière un modèle de résilience. Résistants et rescapés des camps nazis, ils ont su, à leur libération, rebondir et se reconstruire, en allant au bout de leurs passions. Toute leur vie, ils n’ont cessé de lutter pour la liberté d’expression et contre l’asservissement des esprits.

 

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