Quand Francis Ponge inspire les élèves…

Les élèves ont découvert récemment le travail de Francis Ponge. Voici les textes qu’ils ont créés en s’inspirant de son œuvre:

Le Shogi

Ces formes triangulaires que l’on soulève et pose violemment, avec un énorme claquement, contre la planche en bois est un signe comme quoi ils protègent le roi, la plus puissante des pièces présentes.

Les gardes se font manger, tour après tour, heureux d’avoir protégé leur roi et reine mais pas après, vu le visage de leur maître. Furieux, il fait claquer encore plus violemment les plaques triangulaires et mange, tour à tour, les adversaires.

L’arbitre arrête les maîtres et désigne vainqueur le plus doué des deux. Les pions sont chauds, un peu mouillés de sueur, posés sur la plaque qui a subi beaucoup de claques.

Stella L.

 

Ma porte

Ma porte est tellement moche. Ma porte est simple. Je me demande si elle n’est pas un obstacle ou même une épreuve mais quand je la traverse, tout devient merveilleux et je me dis que j’ai bien fait de la passer !

Kilyan L.

 

Alors que j’écrivais frénétiquement sur toi, tu as disparu. Nous aimions nous compléter, un peu comme un androgyne recomposé. Je te racontais et tu m’écoutais.

Tu étais, en quelque sorte, mon journal de bord. Le journal de l’histoire de ma vie. Ta première était ornée de blanc avec un écrit bleu qui reprenait une citation débile sur la vie.

Le piano

Entre musique et plaisir, le piano est ici. Fait de bois verni, il se démarque par sa splendeur. Les touches blanches, simples et élégantes. Les touches noires, au son plus féroce.

De Mozart à Fauré, ils ont tous su le dompter.

Les compositeurs de musique ont succombé à son charme et ils ont galopé, avec leurs mains, ce clavier au son sublime.

Marine B.

Le stylo

Dans une trousse, dans le noir, le stylo est là. Fait d’argent ou de plastique, il saura écrire à ta guise tous les mots que tu veux.

Le stylo bleu pour écrire des textes. Le stylo rouge pour souligner. Le stylo quatre couleurs pour t’éviter de changer. Chacun sa fonction.

Mais à la fin de sa vie, ton stylo bien-aimé finira comme tous les autres, dans un endroit humide, plus noir que la trousse : la poubelle !

Marine B.

La montre

C’est une petite horloge qu’on met sur le poignet, et qui permet de connaître l’heure. Elle s’accroche avec un bracelet, parfois en cuir ou métal, et même en plastique. Certains la considèrent comme un bijou.
Elle nous rappelle le temps qui passe et nous fait arriver à temps à nos rendez-vous. Le tic-tac de ses aiguilles rythment notre vie.
Elle peut sonner pour me réveiller, alors parfois j’ai envie de la casser ! Mais je me retiens car j’en ai besoin !
Nathan C.

Le stylo

Voué à écrire toute sa vie

A puiser ses réserves jusqu’au bout

Jusqu’à ce qu’il n’ait plus  d’encre et qu’on le jette

Sauf si c’est un frixion, il a trois chances supplémentaires

 

Seuls les stylos plumes sont épargnés

On peut leur mettre des cartouches à l’infini

Ils mènent aussi la vie dure

Seulement ils sont immortels

 

En fait tous les stylos sont immortels

Il suffit de les perdre

Jusqu’à ce qu’on les retrouve

Sasha M.

Le piano

Ce piano aux mélodies enchantées, avec nuances et variantes, jouait en toute hâte, jour et nuit. Dans tout ce qu’on peut trouver autour de soi, ce même thème chantonné encore et encore !Les touches étaient d’une clarté, on n’avait même pas besoin de s’asseoir sur le fameux siège, le piano jouait, dirait-on, presque tout seul. Mais pourtant, il n’y avait bel et bien personne, ce piano est peut-être vivant, un être vivant devrais-je dire fantastique…

Alexandra D.

Le bureau scolaire

Je ne suis pas la première à m’asseoir ainsi sur ce modeste bureau. Grand et frêle, il en a connu bien d’autres, accoudés à sa table, avant moi. Objet pour la plupart d’ennui et de travail, il n’est pas très aimé parmi les écoliers. Mais cela ne l’affecte plus. Il a supporté les chewing-gum  collés ainsi que les avions en papier en passant par les dessins griffonnés. Peu discret, il tend l’oreille aux conversations des collégiens et n’en rate rien.

Malgré son grand âge, il change toutes les heures de locataire et écoute les réponses des élèves en souriant.

Chloé F.

 

 

 

 

 

 

Et si nous écrivions à Noël ?

L’année touche à sa fin, Noël et sa magie nous enveloppent. Que diriez-vous de profiter de ces moments pour améliorer votre écriture ? Comment ? Participez donc à notre petit jeu !

Dans son livre, Exercices de style, Raymond Queneau raconte 99 fois la même histoire, en variant le niveau de langue, la situation de communication, le ton, le genre littéraire, le type de texte… :
« Le narrateur rencontre, dans un autobus, un jeune homme au long cou, coiffé d’un chapeau. Le jeune homme échange quelques mots assez vifs avec un autre voyageur, puis va s’asseoir à une place devenue libre. Un peu plus tard, le narrateur rencontre le même jeune homme en grande conversation avec un ami».
1. Dans l’extrait ci-dessous, intitulé « Gastronomique », il utilise la
métaphore filée et le vocabulaire de la cuisine.
Reconstituez cette métaphore filée en remplaçant les pointillés par les mots fournis dans la liste suivante :
Veau – beurre noir – de nouilles – un fromage trop fait – allumette – sans pain -le
buffet -de fil à couper le beurre – gratinée – baba – les pieds poulette – galette – un moule – le bout de gras – de digérer – dressé – tarte – un croûton – à la flan – pistache- chocolat
Après une attente ( …………………………… ) sous un soleil ( ……………………………), je finis par monter dans un autobus ( ………………………………….. ) où grouillaient les clients comme asticots dans ( …………………………………………… ). Parmi ces tas de nouilles, je remarquai une grande (…………………………………….. ) avec un cou long comme un jour   ( ………………………………………. ) et une (………………………………….. )sur la tête qu’entourait une sorte de(………………………………….. ). Ce veau se mit à bouillir parce qu’une sorte de croquant qui en fut (…………………………………..) lui assaisonnait les pieds poulette. Mais il cessa rapidement de discuter (………………………………….. ) pour se couler dans un moule devenu libre. J’étais en train de (………………………………….. )dans l’autobus de retour lorsque, devant(………………………………….. ) de la gare Saint-Lazare, je revis mon type (………………………………….. )avec(………………………………….. )qui lui donnait des conseils (………………………………….. ), à propos de la façon dont il était (………………………………….. ). L’autre en était (………………………………….. ).
Raymond Queneau,
Exercices de style, éd. Gallimard, 1947.
Vos choix ne seront pas obligatoirement ceux de Queneau, mais vous devrez être capable de les justifier.
2. Réécrivez cette anecdote en variant le style. Vous pouvez par exemple la reprendre avec :
  • Un langage familier.
  • Un langage soutenu.
  • Un langage vulgaire.
  • Un langage technique.
  • Des expressions marseillaises ou provençales.
  • Des vers rimés.
  • Des répétitions de sons (des assonances et des allitérations)
  • Des comparaisons.
  • Des exagérations (des hyperboles).

Nous reprendrons ce travail à la rentrée  et feront paraître les meilleures histoires !

A vos crayons !

Le Club Antiquité ouvre ses portes !

Depuis le mois de novembre, les élèves qui le souhaitent peuvent participer au Club Antiquité, qui a lieu le jeudi de 13h à 14h, au C.D.I. Mmes MICHARD et CONFETTI vous accueillent et vous permettent de profiter de diverses activités autour de l’Antiquité.

Au programme : création de B.D, jeux antiques, découverte des livres ou des BD traitant de l’Empire romain… Si vous le souhaitez, vous pourrez même vous initier à la langue latine ou grecque.

N’hésitez-pas à nous rejoindre !

Mme CONFETTI

 

Poèmes !

Bonjour , je m’appelle Stella. 
Je voudrais vous montrer ma passion pour les mangas et pour le piano .
Pour m’amuser, j’en ai fait deux poésies.

PIANO

Le piano est sombre comme une ombre; mais les touches illuminent mon esprit
Grâce à la mélodie, je peux jouer la comédie; grâce au tempo je peux danser le flamenco.
Sans la musique je ne pourrai vivre; la musique est le début de notre histoire.
C’est ce qui nous permet de respirer ainsi ; on peut lui dire merci.

MANGAS

Manga tu lis, toujours tu souris.
Le tome commencé, ne peux plus m’arrêter
Argent dans ma tirelire mais aussitôt  reparti
Il s’envole comme une plume, à l’allure où je lis.
Que je les lise le jour ou la nuit, les mangas c’est la vie

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