sasha

L’absence de majuscules dans ce texte est volontaire.

l’hiver est doux, l’hiver est calme.

quelque part, dans le noir, quelqu’un pleure. quelque part, dans le silence, quelqu’un souffre. sasha essuie ses yeux à la chaleur de ses paumes. sasha renifle, sanglote. sasha est doux, comme l’hiver. il est doux comme les mains invisibles qui enserrent et lacèrent son cou. sasha est seul, et sasha est triste…mais sasha est loin d’être l’unique.

il est beau, ce garçon. des cheveux châtains, un visage équilibré, la grandeur dans l’âme et la grandeur sur le corps. il est détruit, ce garçon. ses heures d’insomnies se comptent au nombre des lignes flamboyantes dissimulées sous ses pulls. pourtant sasha a tout, mais heureux, sasha ne l’est pas. ou peut-être bien qu’il n’a juste pas de chance. sasha aimerait quelqu’un qui… l’aime, lui offre ses silences, lui offre ses sourires. mais sasha est reclus la plupart du temps dans un coin de sa chambre, ses pleurs muets dans un coin de sa tête. sasha n’aime pas les gens, mais sasha aimerait avoir quelqu’un près de lui.

en attendant cette personne, sasha crie, crie. mais l’écho de ses pleurs s’estompe dans l’air ambiant.

sasha était énervé contre les aléas de la vie. sasha était morne et déplorable. il se demandait comment il était possible qu’un matin il se réveille étranger quand hier lui et son amie formaient un androgyne recomposé.

Quand Francis Ponge inspire les élèves…

Les élèves ont découvert récemment le travail de Francis Ponge. Voici les textes qu’ils ont créés en s’inspirant de son œuvre:

Le Shogi

Ces formes triangulaires que l’on soulève et pose violemment, avec un énorme claquement, contre la planche en bois est un signe comme quoi ils protègent le roi, la plus puissante des pièces présentes.

Les gardes se font manger, tour après tour, heureux d’avoir protégé leur roi et reine mais pas après, vu le visage de leur maître. Furieux, il fait claquer encore plus violemment les plaques triangulaires et mange, tour à tour, les adversaires.

L’arbitre arrête les maîtres et désigne vainqueur le plus doué des deux. Les pions sont chauds, un peu mouillés de sueur, posés sur la plaque qui a subi beaucoup de claques.

Stella L.

 

Ma porte

Ma porte est tellement moche. Ma porte est simple. Je me demande si elle n’est pas un obstacle ou même une épreuve mais quand je la traverse, tout devient merveilleux et je me dis que j’ai bien fait de la passer !

Kilyan L.

 

Alors que j’écrivais frénétiquement sur toi, tu as disparu. Nous aimions nous compléter, un peu comme un androgyne recomposé. Je te racontais et tu m’écoutais.

Tu étais, en quelque sorte, mon journal de bord. Le journal de l’histoire de ma vie. Ta première était ornée de blanc avec un écrit bleu qui reprenait une citation débile sur la vie.

Le piano

Entre musique et plaisir, le piano est ici. Fait de bois verni, il se démarque par sa splendeur. Les touches blanches, simples et élégantes. Les touches noires, au son plus féroce.

De Mozart à Fauré, ils ont tous su le dompter.

Les compositeurs de musique ont succombé à son charme et ils ont galopé, avec leurs mains, ce clavier au son sublime.

Marine B.

Le stylo

Dans une trousse, dans le noir, le stylo est là. Fait d’argent ou de plastique, il saura écrire à ta guise tous les mots que tu veux.

Le stylo bleu pour écrire des textes. Le stylo rouge pour souligner. Le stylo quatre couleurs pour t’éviter de changer. Chacun sa fonction.

Mais à la fin de sa vie, ton stylo bien-aimé finira comme tous les autres, dans un endroit humide, plus noir que la trousse : la poubelle !

Marine B.

La montre

C’est une petite horloge qu’on met sur le poignet, et qui permet de connaître l’heure. Elle s’accroche avec un bracelet, parfois en cuir ou métal, et même en plastique. Certains la considèrent comme un bijou.
Elle nous rappelle le temps qui passe et nous fait arriver à temps à nos rendez-vous. Le tic-tac de ses aiguilles rythment notre vie.
Elle peut sonner pour me réveiller, alors parfois j’ai envie de la casser ! Mais je me retiens car j’en ai besoin !
Nathan C.

Le stylo

Voué à écrire toute sa vie

A puiser ses réserves jusqu’au bout

Jusqu’à ce qu’il n’ait plus  d’encre et qu’on le jette

Sauf si c’est un frixion, il a trois chances supplémentaires

 

Seuls les stylos plumes sont épargnés

On peut leur mettre des cartouches à l’infini

Ils mènent aussi la vie dure

Seulement ils sont immortels

 

En fait tous les stylos sont immortels

Il suffit de les perdre

Jusqu’à ce qu’on les retrouve

Sasha M.

Le piano

Ce piano aux mélodies enchantées, avec nuances et variantes, jouait en toute hâte, jour et nuit. Dans tout ce qu’on peut trouver autour de soi, ce même thème chantonné encore et encore !Les touches étaient d’une clarté, on n’avait même pas besoin de s’asseoir sur le fameux siège, le piano jouait, dirait-on, presque tout seul. Mais pourtant, il n’y avait bel et bien personne, ce piano est peut-être vivant, un être vivant devrais-je dire fantastique…

Alexandra D.

Le bureau scolaire

Je ne suis pas la première à m’asseoir ainsi sur ce modeste bureau. Grand et frêle, il en a connu bien d’autres, accoudés à sa table, avant moi. Objet pour la plupart d’ennui et de travail, il n’est pas très aimé parmi les écoliers. Mais cela ne l’affecte plus. Il a supporté les chewing-gum  collés ainsi que les avions en papier en passant par les dessins griffonnés. Peu discret, il tend l’oreille aux conversations des collégiens et n’en rate rien.

Malgré son grand âge, il change toutes les heures de locataire et écoute les réponses des élèves en souriant.

Chloé F.

 

 

 

 

 

 

Poèmes !

Bonjour , je m’appelle Stella. 
Je voudrais vous montrer ma passion pour les mangas et pour le piano .
Pour m’amuser, j’en ai fait deux poésies.

PIANO

Le piano est sombre comme une ombre; mais les touches illuminent mon esprit
Grâce à la mélodie, je peux jouer la comédie; grâce au tempo je peux danser le flamenco.
Sans la musique je ne pourrai vivre; la musique est le début de notre histoire.
C’est ce qui nous permet de respirer ainsi ; on peut lui dire merci.

MANGAS

Manga tu lis, toujours tu souris.
Le tome commencé, ne peux plus m’arrêter
Argent dans ma tirelire mais aussitôt  reparti
Il s’envole comme une plume, à l’allure où je lis.
Que je les lise le jour ou la nuit, les mangas c’est la vie

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