Le groupe d’accompagnement au CCF de l’académie de Nice a le plaisir de vous communiquer un vade-mecum sur le contrôle en cours de formation pour les Maths-Sciences.
Vous y trouverez des informations utiles à l’élaboration de vos propres situations d’évaluation comme notamment les textes réglementaires, des outils de conception mais aussi des exemples de mise en œuvre aussi bien en Mathématiques qu’ en Sciences Physiques et Chimiques.
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Extrait : Le Vade-Mecum – Le contrôle en cours de formation
L’évaluation certificative par contrôle en cours de formation (CCF) s’est généralisée en Maths-Sciences. Afin de ne pas réduire le temps de formation, il importe de respecter au mieux les objectifs et les finalités de cette modalité d’évaluation. Parce qu’il se déroule pendant la formation et non à l’issue de celle-ci, le CCF permet de rétroagir sur la formation. Il n’est pas une succession de plusieurs examens, identiques pour tous : les candidats en formation sont évalués dès qu’ils sont considérés comme prêts. Ainsi, l’évaluation simultanée de l’ensemble des candidats en formation ne peut être envisagée que si tous sont réputés avoir atteint le niveau requis pour l’évaluation, ou ont reçu la formation correspondante en fin de période règlementaire prévue pour l’évaluation.
En début d’année, les candidats en formation sont obligatoirement informés sur les principes du CCF, sur la définition et le coefficient des épreuves, sur le statut et les objectifs de chaque situation d’évaluation, sur les performances attendues et les conditions de déroulement, sur les modalités de notation et sur l’incidence d’une absence à une situation d’évaluation. Un soin particulier est porté par les professeurs sur la présentation aux élèves de la grille nationale d’évaluation. Lorsque les formateurs jugent que le moment est venu, le candidat en formation est clairement informé de la date de l’évaluation certificative et de ce qui est attendu de lui pour cette situation. Par ailleurs, les formateurs tiennent compte de l’existence du CCF dans leur pratique usuelle.
Les professeurs ne communiqueront pas leurs propositions de note aux élèves.
La période d’évaluation
Un calendrier rigide fixé précocement et qui ne prendrait pas en compte le degré de performance des candidats ne saurait être satisfaisant. Par contre, et d’un point de vue pratique, il faut estimer une période favorable à l’organisation des évaluations afin de rester dans le cadre légal de la durée de la formation. Cette modalité introduit une relative souplesse dans la mise en œuvre du CCF et permet, une fois que les compétences sont réputées acquises, de moduler le calendrier des situations d’évaluation.
En découpant les 3 années du cursus de formation en 6 semestres, nous obtenons le calendrier suivant :
Diplôme |
Situation 1 |
Situation 2 |
Baccalauréat professionnel |
Fin Semestre 5 |
Fin Semestre 6 |
BEP en certification intermédiaire |
Fin Semestre 2 |
Fin Semestre 3 |
CAP en certification intermédiaire |
Fin Semestre 2 |
Fin Semestre 3 |
CAP |
Semestre 2 |
Semestre 4 |
Le sujet d’évaluation certificative
Le CCF doit porter sur les compétences, les connaissances et les attitudes dites « terminales » qui sont définies dans l’arrêté de création de chaque diplôme professionnel. Leur conception est de la responsabilité des formateurs. Un exemplaire de chaque situation d’évaluation doit être tenu à disposition de l’inspecteur de l’éducation nationale dans l’établissement ou lui être transmis à sa demande.
La grille d’évaluation
Il convient également de rappeler que l’utilisation de la grille nationale d’évaluation par compétences revêt un caractère obligatoire à partir de la rentrée scolaire 2013 pour chaque CCF. Aussi, et afin de préparer au mieux les candidats, il importe de l’utiliser dans sa pratique quotidienne afin de former les candidats à l’identification des compétences à acquérir durant leur parcours de formation.
La place de l’oral est fondamentale. À travers l’appel, il convient de solliciter le candidat à présenter des résultats, à les justifier, à rendre compte d’observations, à formuler une conclusion. En mathématiques, les capacités liées à l’utilisation des TIC doivent être évaluées pour chaque CCF. Dans le cas particulier de la formation initiale au CAP, cette évaluation ne revêt pas un caractère obligatoire. Les trois points dédiés à ces capacités peuvent donc être répartis sur les aptitudes à mobiliser des connaissances et des compétences pour résoudre des problèmes. En sciences physiques et chimiques, le recours à une expérimentation (éventuellement assistée par ordinateur) pour chaque support d’évaluation est obligatoire.
La convocation des candidats
L’information orale concernant la date de l’évaluation doit être confirmée a minima par une inscription dans le carnet de correspondance. Cette confirmation écrite vaut convocation. Une liste d’émargement des présents peut être constituée.
Les cas d’absences à une évaluation
Deux cas peuvent se présenter : l’absence est justifiée ou n’est pas justifiée. La mise en œuvre du CCF relevant de la compétence du chef d’établissement en tant que chef de centre d’examen, il lui appartient d’apprécier le motif de l’absence. Absence non justifiée : note 0 attribuée à la situation. Absence justifiée : une autre date est proposée ; en cas d’absence réitérée à cette autre date, la note 0 est attribuée à la situation. Dans certaines circonstances, laissées à l’appréciation du recteur, le candidat absent à une ou plusieurs situations d’évaluation (exemple : candidat hospitalisé qui a suivi les cours par correspondance), mais qui réintègre l’établissement avant la date des épreuves ponctuelles, peut se présenter aux épreuves en la forme ponctuelle.
L’encadrement des épreuves certificatives
Chaque épreuve doit respecter tant sous la forme que sur le fond les règles d’un examen. En particulier il faut veiller à l’équité entre tous les élèves de chaque situation d’évaluation.
On évitera tout sur-encadrement des épreuves ; il ne s’agit pas de recréer les conditions d’un examen de fin d’année, mais au contraire de rapprocher les moments d’évaluation avec la formation. Quelles que soient les modalités de passation des épreuves de certifications choisies au sein des établissements scolaires, il est obligatoire de conserver l’horaire disciplinaire dû à ces derniers. Compte tenu de la finalité de cet examen, les périodes de révisions avant une situation d’évaluation ne sont pas appropriées.
À l’inverse il convient de ne pas sous-encadrer ces épreuves qui doivent montrer que l’on se situe dans le cadre d’une évaluation certificative. Il est totalement exclu de faire recommencer une épreuve à un candidat, quel que soit le résultat obtenu.
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