Sports nautiques : doit-on passer un test nautique pour ces activités et pour quelles activités ?

Oui : l’attestation scolaire  du savoir nager (ASSN) ou le Test d’aisance aquatique

Parmi ces sports « nautiques » certains sont connus :  l’aviron, le surf, la voile, la planche à voile, le ski nautique, le kayak, le paddle… d’autres sont plus confidentiels : le bateau-dragon, les joutes nautiques, le wakeboard, le kitesurf,  la bouée tractée, etc…

REMARQUE : distinction entre activité aquatique, subaquatique, nautique

aquatique = dans l’eau (ex. la natation, water polo…). La randonnée palmée mixte aquatique/subaquatique (elle s’effectue généralement « en surface », la qualification requise pour encadrer est avec mention « subaquatique »…)

subaquatique = sous l’eau (ex. la plongée, l’apnée…)

nautique = sur l’eau (voile, Kayac…)

 

Classe à horaires aménagés : une CHAM en sport est-elle possible à l’école primaire ?

Non, les seules classes à horaires aménagés à l’école (et au collège ) sont :

  • Les CHAM dans le domaine artistique : Musique, Danse et (depuis 2009) Théâtre

Enseignements artistiques – Classes à horaires aménagés –

Ces dispositifs spécifiques sont construits en partenariat avec des institutions culturelles.

Ski : en cas d’accident , que faire ?

Plusieurs points :

  • le directeur (trice) doit remplir une déclaration d’accident (recueil des infos, sans oublier le relever d’identité si est impliqué  individu « touriste ».
  • si un moniteur encadrait le groupe : celui-ci doit s’adresser à son organisme professionnel (syndicat)  auprès duquel il remplit une déclaration  type (il lui est alors donné un n° de dossier. Le directeur inscrit ce n° de dossier sur la déclaration).  Donc c’est cette procédure qui doit être suivie par le directeur (ne pas  demander au moniteur de déclration sous la forme d’une « page volante »).

 A savoir :

  1. En ski, les frais occasionnés par les secours au ski sont à la charge des « clients » et ce, sur tout le domaine skiable et ses environs (y compris le hors piste) . En dehors du domaines skiable, les secours sont gratuits pour les clients.

Ainsi, par exemple, suite à l’accident d’un élève,  la moto neige a été appelée. Quelques jours après le directeur reçoit la facture (envoyée par la commune de la station de ski). Montant = 64 euros. Il donnera cette facture aux parents, qui contacteront leur assurance (obligatoirement prise par l’élève en sortie facultative) pour se faire embourser.

  1. Pour les secours par hélicoptère, deux cas de figure : soit il est fait appel au samu (et dans ce cas, les secours seront facturés au client). Soit (si les conditions de récupération sont difficiles) il est fait appel à la sécurité civile (dans cas ce sera gratuit).

 

Zumba : Quels diplômes pour encadrer cette activité ?

Nous reconnaissons les diplômes suivants :

-DE de Danse,

– les diplômes généralistes (Licence STAPS et BPAPPT),

– le BP JEPS de la forme et de la force,

– ainsi que le CQP animateur des activités gymniques d’expression et d’entretien

REMARQUE : La fédération à laquelle se rattache la Zumba a précisé le cadre de l’encadrement de cette activité (reprenant certaines directives réglementaires à propos de cette activité) :

FEDERATION DES SPORTS DE DANSE DE FRANCE ET DANSES DE LOISIR F . S . D .
Fédération déclarée le 3 juillet 1991 sous le n° 91/2341 dossier W 100524P
Adresse du courrier : 7 Rue Chantevent 11540 Roquefort des Corbières.
(33) 04 68 48 22 09 (33) 04 68 48 71 65 e.mail : ffsdsecrétariat@AOL.com – site : www.fededanse.fr
REGLEMENTATION DE L’ENSEIGNEMENT DE LA ZUMBA
L’enseignement de la « Zumba » est une activité très à la mode et, en conséquence, un grand nombre d’écoles, de clubs et d’enseignants s’y livrent, parmi lesquels un grand nombre sans qualification reconnue officiellement.
Il nous a donc paru plus que nécessaire d’apporter à nos adhérents et aux autres concernés par ce sujet, les informations utiles.
Une Instruction Ministérielle (n° DS/DSB2/2012/175) du 24 avril 2012 (1) et une lettre circulaire préfectorale du 28 août 2012 aux structures du Rhône apportent toutes les précisions nécessaires à cet égard.
Elles disent entre autres :
« L’encadrement de la Zumba contre rémunération est conditionné par la possession d’un diplôme (certification) adéquat, reconnu par le Ministère des Sports et figurant au Code du Sport (annexe II-1 de l’article A 262-1) (1), ainsi que par la possession d’une carte professionnelle d’éducateur sportif ».
« …le titre d’instructeur Zumba n’est pas un diplôme professionnel permettant d’exercer contre rémunération, contrairement au message véhiculé lors de ces formations. »
Les certifications obligatoires les plus courantes sont les suivantes :
• « Brevet professionnel de la jeunesse de l’éducation populaire et du sport, spécialité activités gymniques de la forme et de la force »
• « DEUTS STAPS métiers de la forme,
• « Brevet professionnel de la jeunesse de l’éducation populaire et du sport, spécialité activités physiques pour tous »
• « DEUG STAPS animateur technicien des activités physiques pour tous »,
• Diplôme d’Etat de Professeur de Danse (classique, contemporaine, jazz).
• CQP animateur des activités gymniques d’expression et d’entretien,
• CQP animateur de loisirs « option activités gymniques d’entretien et d’expression »…
.
Il est également rappelé que :
« Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15.000 € d’amende le fait pour toute personne d’exercer contre rémunération l’une des fonctions de professeur, moniteur, éducateur, entraîneur ou animateur ….. sans posséder la qualification requise …., d’employer une personne qui exerce les fonctions mentionnées… sans posséder la qualification requise…. »
Il est demandé de :
… faire immédiatement cesser tout éventuel enseignement illégal de la Zumba et ses dérivés … ».
Tous renseignements complémentaires ou précisions peuvent obtenus auprès des Directions
Départementales de la Cohésion Sociale (DDCS) ou de la Cohésion Sociale et de la Protection de la
Population (DDCSPP) (anciennement DD Jeunesse et Sport).
F.S.D.
(1) disponible sur Internet Secrétarial Général

 

 

Paddle : Une licence staps suffit-elle pour encadrer le paddle dans le temps scolaire ?

Oui, à condition que l’activité se déroule « en dehors des vagues », car sinon le paddle s’apparente au « surf » qui est une activité classée  par le ministère des sports « à environnement spécifique » et pour laquelle le BE de surf reste requis (« dans les vagues, sur les spots de surf »). Dans ce cas,  la licence staps doit être complétée par le diplôme de la spécialité.

En résumé :
Le Paddle (dit le « Sup »)   renvoie aux qualifications requises suivantes :
-BE « surf »
-ainsi qu’une extension aux BE Canoe -Kayak et Voile + BP JEPS  « activités nautiques »dans la mesure où l’activité se déroule en eau calme. Par extension, les licences staps éducation et motricité de part leurs prérogatives (Cf. RNCP) bénéficient également de cette possibilité d’encadrement

(Il est apparu nécessaire au législateur de ne pas réserver l’encadrement du « SUP » aux seul détenteurs du diplôme surf. A condition  toutefois que l’activité se déroule en mer hors vague, en eau calme et eau vive)

Remarque : texte de référence =  la circulaire du ministère des sports du 21 juin 2011 relative aux modalités d’encadrement contre rémunération du surf debout à la rame (Stand up paddle/Sup).

Canoë kayak = peut-on en faire dans n’importe quelle rivière ?

Non. Cela dépend du type de rivière empruntée.

Classification des rivières Les rivières sont classées de I à VI en fonction de leur difficulté technique établie, pour les rivières à débit naturel, en période de débit normal. Un parcours peut comporter une difficulté ponctuelle : elle est alors mentionnée entre parenthèses. Cette classification n’est qu’indicative. De manière générale, les sports d’eau vive imposent aux pratiquants d’être vigilants, en particulier sur les rivières naturelles ou à partir de la classe III.

Classe I ( pour les écoles ) Facile Cours lent et régulier, petites vagues régulières, petits remous, obstacles simples. Nécessité de se rendre sur le lieu de pratique pour vérifier.

Classe II Moyennement difficile (passage libre) Cours régulier, vagues irrégulières, remous moyens, faibles tourbillons et rapides, obstacles simples dans le courant. Petits seuils.

Classe III Difficile (passage visible) Vagues hautes irrégulières, gros remous, tourbillons et rapides. Blocs de roche, petites chutes, obstacles divers dans le courant.

Classe IV Très difficile (passage non visible depuis son embarcation, reconnaissance nécessaire) Grosses vagues continuelles, rouleaux puissants et rapides. Roches obstruant le courant, chutes plus élevées avec rappels.

Classe V Extrêmement difficile (reconnaissance inévitable et obligatoire) Vagues, tourbillons, rapides à l’extrême. Passages étroits, chutes très élevées avec entrées et sorties difficiles, rochers dangereux.

Classe VI Limite de la navigabilité (généralement impossible) Eventuellement navigable selon le niveau des eaux et des pratiquants. grands risques.

Slackline : cette activité est-elle autorisée à l’école ?

Le slackline fait parfois l’objet d’une animation ponctuelle à l’école (découverte de l’activité), plus rarement un cycle long. Ce n’est pas une activité interdite, ni classée à encadrement renforcé.

Pas de qualification de spécialité pour les intervenants extérieurs (donc pas d’agrément liée à une intervention rémunérée).

Les précautions à prendre sont celles de toute activité acrobatique (comme en cirque, en acrosport…). La hauteur de la sangle est basse (généralement hauteur du genou), des aménagements sont à prévoir  : personne  en parade ou aide, corde tendue au-dessus de la tête, deux cannes de soutien pour progresser…  Matériel = sangle, matelas, 2 arbres ou poteaux.

 

Sortie poney = Puis-je envisager d’effectuer une sortie avec ma classe dans un centre équestre ?

 VOIR EGALEMENT : Réglementation  des APPN dans les A.M : Ann 1 APPN Alpes maritimes

Oui. Il s’agit par exemple d’une sortie scolaire de fin d’année  dans un centre équestre. Un certain nombre de centres bénéficient en plus d’un agrément EN (voir convention

Il faut distinguer cette sortie ponctuelle… (lire la suite)

Elevage : la présence d’animaux plus ou moins domestiques dans les classes maternelles est-elle autorisée ?

Oui, il n’y a pas de texte interdisant cette pratique. Aucun texte ne donne une liste restrictive des animaux susceptibles d’être accueillis dans les classes. Le choix des animaux est laissé à l’initiative des maîtres compte tenu des suggestions des parents ou des enfants. Les précautions d’hygiène indispensables sont prises sous la responsabilité des enseignant.

Réponse ministérielle à une question d’un Parlementaire du 15 septembre 1980
Animaux à l’école (J.O. du 17 novembre 1980)
35417 – 15 septembre 1980 – M. Nicolas About appelle l’attention de M. le ministre de l’éducation, bien que le sujet de cette question intéresse certainement M. le ministre de la santé, sur la présence d’animaux plus ou moins domestiques dans les classes maternelles. Il lui demande de bien vouloir préciser quels sont les animaux qui peuvent être admis dans une classe maternelle en permanence sans faire courir de risques aux enfants tant sur le plan bactériologique que viral ou même seulement au sens plus large de leur sécurité.

  • Réponse – Les instructions relatives aux actions pédagogiques, à l’école maternelle définies dans la circulaire n° 77-266 du 2 août 1977 stipulent que  » Dès la section des petits également, les enfants devront avoir l’occasion de s’émouvoir à la vue d’un animal, de le soigner, de comprendre la nécessité de ne pas le faire souffrir « . Aucun texte ne donne une liste restrictive des animaux susceptibles d’être accueillis dans les classes. Le choix des animaux est laissé à l’initiative des maîtres compte tenu des suggestions des parents ou des enfants. Les précautions d’hygiène indispensables sont prises sous la responsabilité des enseignants qui s’assurent que les animaux introduits dans la classe présentent toutes les conditions maximum d’hygiène et règlent ponctuellement avec les familles les difficultés qui pourraient apparaître, par exemple dans des cas d’allergies incompatibles avec la présence de certains animaux.

Réponse ministérielle à une question d’un Parlementaire du 7 décembre 1981
Animaux à l’école (J.O. du 25 janvier 1982)
6363 – 7 décembre 1981 – Mme Marie-France Lecuir demande à M. le ministre de l’éducation nationale quels sont les moyens de faire appliquer la réglementation interdisant, pour des raisons d’hygiène et de sécurité, la présence d’animaux domestiques, en particulier de chiens, dans les parties communes des établissements scolaires, des incidents regrettables ayant eu lieu à diverses reprises.

Réponse – Il convient de rappeler à l’honorable parlementaire que la circulaire du 6 mars 1983 modifiée, relative aux mesures de prophylaxie à prendre en matière d’hygiène alimentaire dans les établissements publics universitaires et scolaires, n’interdit l’accès des animaux, notamment des chiens et des chats, que dans les locaux de préparation et de conservation des aliments ou de leurs annexes. Les établissements scolaires ont toute latitude, dans le cadre de leur autonomie et des compétences qui en découlent pour eux, d’élargir cette interdiction à d’autres locaux ou parties communes. Celle-ci peut figurer dans le règlement intérieur de l’établissement, qui, dans les collèges et les lycées, est voté par le conseil d’établissement et, dans les écoles, donne lieu à une consultation du conseil d’école. Il appartient ensuite aux chefs d’établissement ou aux directeurs d’école de veiller à l’application des dispositions du règlement intérieur. C’est donc à ces responsables que les différents membres de la communauté scolaire doivent signaler les incidents éventuels

Escrime : L’escrime est-elle une activité classée à encadrement renforcé ?

Oui, mais.

Comme le précise la circulaire du 21 septembre 1999, celle-ci classe les  sports de combat et par conséquent l’escrime comme activité à encadrement renforcé (avec l’aide d’un intervenant qualifié et agréé).

Cependant, la fédération Française d’ecrime a développé un kit matériel d’initiation intitulé « Premières touches« .

Comme le précise la note de service ministérielle parue au B.O du 10 septembre 2009 « l’utilisation de ce nouveau matériel adapté garantit un niveau de sécurité tel que l’encadrement renforcé n’est plus une obligation au regard de la sécurité« .

Ainsi, pourvu de ce matériel,  l’enseignant peut enseigner seul cette activité (notamment aux élèves du cycle 3 ).