Les élèves de la classe environnement du collège des Seize Fontaines de Saint-Zacharie avaient créé un jardin Bien-être au centre de la cour. Malheureusement, lors des temps de récréation, les élèves piétinaient le bord du jardin, détruisant les plantes installées pour le verdissement des lieux. Ils ont donc imaginé créer des jardinières à disposer tout autour du jardin.

Leurs objectifs étaient les suivants :

  • protéger le jardin bien-être ;
  • impliquer un maximum d’élèves ;
  • faire entrer la biodiversité dans la cour ;
  • travailler sur des espèces locales.

En classe de technologie, ils ont modélisé différentes structures :

Modèle 1 de jardinière
Modèle 2 de jardinière
Modèle 3 de jardinière
Modèle 4 de jardinière
 
Affiche du D-Day
En SVT, les élèves de 5e ont travaillé sur les plantes : leur période de floraison, leur type de reproduction, leur milieu de vie, afin de choisir les espèces les mieux adaptées.

Une vente de fleurs fut organisée pour financer l’achat du matériel. Les élèves ont contacté l’association locale de jardiniers amateurs, ainsi que les services techniques de la commune, afin de d'obtenir conseils et aides.

La construction des jardinières a eu lieu lors du D- Day, une journée du développement durable pour inclure un maximum d’élèves.

Un vote en ligne sur le choix des jardinières a été organisé pour impliquer l’ensemble des élèves dans le projet.

 

Cout Achat planches + visserie = 150 €
Organisation d’une vente fleurs initiative pour financer le projet
Contacts Association jardinage locale
Aide des agents paysagers municipaux
Durée de la mise en place 3 mois : de février à mai
Matériel requis Visseuse, scie à onglet
Difficultés de mise en place Avoir un espace pour stocker le matériel et organiser la fabrication

Depuis chaque année ces jardinières sont entretenues.

 
Fabrication des jardinières
Entretien des plantes
Entretien des jardinières
© Droits réservés
 

Le collège des Seize Fontaines de Saint-Zacharie, sous l'impulsion de Mme Magali Tacchi, professeure de SVT, est impliqué dans une démarche globale du développement durable englobant les volets économique, social et environnemental. La présence des écodélégués à connotation écologique a laissé la place à des élèves engagés pour leur collège. Ce sont les ados jeunes citoyens (AJC), qui œuvrent pour le bien-être au collège et pour améliorer le climat scolaire.

Les AJC sont répartis en trois commissions bien-être : environnement, respect des lieux et respect des autres. Ils travaillent autour des 17 objectifs du développement durable. Ils sont élus lors de la semaine de l’élection des délégués. Des élèves peuvent être aussi porteurs d’un projet et être alors volontaires.

Les AJC ont une formation pour apprendre à monter des projets, rechercher des sponsors/partenaires. Chaque commission est guidée par un professeur référent.

Afin d’aller plus loin dans leur démarche, il est devenu utile d’avoir une salle dédiée pour leurs réunions, mettre en place leurs projets, communiquer. En partenariat avec les 4Lab et Toukouleur, les élèves ont pu imaginer leur salle en autonomie avec un règlement, une liste de besoin (table, chaise, matériel d’affichage/d’écriture, tableau, horloge…) Ils se retrouvent lors des temps de récréation, de permanence et de demi-pension en autonomie.

Les actions réalisées :

  • un règlement pour la file d’attente de la cantine ;
  • des miroirs dans les toilettes ;
  • la journée tolérance, actions contre le harcèlement ;
  • plantations et compost ;
  • construction de nichoirs, mangeoires ;
  • gestion du recyclage établissement (piles, papier, bouchon plastique….)
  • brique de papier ;
  • poulailler.

Bravo à eux !

Depuis le début de l’année les élèves de 4e et de 3e SEGPA (section d'enseignement général et professionnel adapté), du collège des Bréguières de Cagnes-sur-Mer, sous la direction de M. Romain SANGA, directeur adjoint de la structure, en lien étroit avec le gestionnaire et la personne chargé de l’entretien, réhabilitent certaines zones du collège et effectuent des réparations en utilisant des matériaux ou objets abandonnés.

Nettoyage de certaines zones du collège
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Les seize élèves impliqués dans le projet ont ainsi désencombré, nettoyé, et rangé les sous-sols de l'établissement, l’occasion pour les élèves de découvrir la notion de tri des matériaux, de durée de vie d’un objet et surtout de recyclage. Parallèlement à cette action, de multiples réparations sont effectuées par les élèves et leur enseignant.

Le but pour chaque réparation étant de se servir d’objets ou de parties d’objets laissés à l’abandon. Un vieux tableau redécoupé a par exemple permis la réparation d’une porte.

Réutilisation d'un tableau pour en faire une porte dans les sous-sols du collège
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Une pédagogie de projet, qui montre que le développement durable peut se faire à peu de moyens, mais avec des objectifs, de la volonté et un travail d'équipe.

Un grand bravo à eux !

Maison départementale de la Nature du Plan de la Garde

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Le projet « Les zones humides, un écosystème à protéger », mené par Mme Katia Rebourg, professeure de SVT au collège Django-Reinhardt, concerne la classe de 6Environnement et Développement Durable du collège. Le thème abordé est : Comment et pourquoi protéger l’écosystème « zone humide » dans le Var ? Cette thématique, souvent délaissée, est pourtant primordiale : dans le monde, 87% de ces zones présentes au XVIIIe siècle ont été perdues et leur disparition reste aujourd’hui trois fois plus rapide, en pourcentage, que la déforestation. En France, le constat est tout aussi sombre, avec près de deux tiers de la superficie des zones humides détruites depuis le début du XXe siècle (source : office français pour la Biodiversité). Or, les tourbières permettent de piéger 80 mégatonnes de dioxyde de carbone par an (source : programme nationale de recherche sur les zones humides).

Les objectifs pédagogiques sont les suivants :

  • découvrir la biodiversité de l’écosystème « zone humide » ;
  • découvrir les oiseaux migrateurs (89 espèces sur site) et cibler plus particulièrement deux espèces (trajet migratoire, nourriture, lieux d’hivernage, lieu de ponte..)
  • découvrir un espace naturel sensible (ENS) classé zone d’intérêt faunistique et floristique ;
  • découvrir les aménagements des zones d’expansion des crues ;
  • réaliser des photos des paysages ;
  • réaliser des affiches.

Quatre séances de recherche en effectif réduit sont prévues au CDI avec l’aide du professeur documentaliste, échelonnées de décembre 2020 à février 2021.

Une visite d’une journée est programmée en mars 2021 à la maison départementale de la Nature du Plan à La Garde.

Une exposition photos sera organisée la semaine du 17 mai 2021 au CDI du collège et un padlet sera mis en lien sur le site du collège.

Le collège des Chênes de Fréjus

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Au collège les Chênes à Fréjus, nous avons mis en place un EPI à destination d'une classe de 5e du Collège sur le thème de la forêt. Cet EPI dont l'initiative revient à Mme Isabelle Bertrou, professeur de français, réunit les SVT (Mme Lucie Martin), les arts plastiques (Mme Dominique Barkate et l'histoire-géographie (Mme Élodie Gonthier ) mais aussi des partenaires extérieurs, le théâtre intercommunal du Forum, ainsi qu'un collectif de chercheuses.

Les objectifs de ce dispositif sont de travailler sur les représentations des élèves sur la forêt, espace vécu mais aussi espace imaginé, ainsi que sur sa préservation et le développement durable, comment renouer avec la nature grâce à l'immersion que permettent les mots, créateurs de sensations...

Le travail a pour but de préparer à la pièce de théâtre « Le bruit des loups » que les élèves verront au théâtre. Ils feront également une sortie en forêt avec une guide naturaliste en fin d'année. Celle-ci aura lieu dans le massif du Boréon, si les conditions sanitaires le permettent, ou dans le massif de l'Esterel ou des Maures. Ils auront lu « L'homme qui plantait des arbres » de Giono, vu l'arbre en poésie, la déforestation et la perte de la biodiversité...

Les élèves vont produire des arbres à mots, des œuvres artistiques, un carnet de sortie naturaliste et une cartographie sensible. Mais ils vont également participer à une étude menée par des chercheuses géographes, naturalistes et biologistes françaises et suisses.