Plus fraiche ma ville

Plus de la moitié de la population mondiale vit dans les villes. L'afflux d'individus dans les agglomérations nécessite la mise en place d'infrastructures pour leur accueil (logements, routes, alimentations en énergie et en eau, etc.). L'artificialisation des sols entraine des risques naturels et industriels, mais perturbe les conditions de vie des habitants. Un des enjeux est l'augmentation de température constatée dans les zones urbaines, provoquée par la capture de l'énergie solaire et de la chaleur liée aux activités humaines par les gaz à effet de serre et les constructions.

Dans le but de limiter les effets de la chaleur dans les communes, des aménagements peuvent être entrepris pour limiter ces effets. Oui, mais lesquels ? Et quels sont ceux les plus adaptés pour une maison, une école, un parking ou une rue ? « Plus fraiche ma ville » est un outil d'aide à la décision de l'ADEME. Son principe ? En sélectionnant les contextes locaux, Plus fraiche ma ville dirige l'utilisateur au sein d'un arbre de décision pour aboutir à une ou plusieurs solutions possibles. L'utilisateur peut alors explorer des fiches techniques pour comprendre chacune d'elles et prendre la décision la plus appropriée.

Ces données accessibles en un clic ont pour objectif de faciliter la comparaison ou la combinaison des solutions entre elles, une fois sauvegardées.

Pour nuancer le propos, l'article intitulé « À chaque solution sa limite » rappelle toutefois qu'il n'existe malheureusement pas de solution miracle pour y parvenir.

Destiné aussi bien aux décideurs qu'aux élèves, cet outil permet de mieux comprendre les nécessaires transformations de l'urbanisme que les humains doivent opérer pour rendre les villes vivables et en accord avec l'environnement. Plus fraiche ma ville est donc un formidable outil pour développer des projets E3D dans l'établissement et nourrir la discussion entre les élèves !

En 2024, la plateforme a été augmentée d'un espace permet par exemple de faire des simulations budgétaires précises et d’obtenir des conseils clés lors d’étapes charnières comme la réalisation de diagnostics, la recherche de financements ou la rédaction de cahiers des charges techniques. 

 

Commission d'enrichissement de la langue française - Vocabulaire de la transition climatique et énergétique en ville

De manière périodique, le ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports publie les nouveaux termes et définitions dans un domaine donné au bulletin officiel (B.O.). Le B.O. numéro 20 du 18 mai 2023 consacre les résultats de la commission d'enrichissement de la langue française dans le domaine de la transition climatique et énergétique en ville.

Ces termes sont à utiliser, s'ils sont abordés dans les programmes et dans les études de cas sélectionnés par les professeurs dans leurs cours, en lieu et place de ceux qui seraient déjà utilisés, parfois traduits diversement de l'anglais. Ce lexique permet ainsi d'harmoniser le vocabulaire relatif à ce domaine.

Afin de permettre l'étude des documents en anglais, dans le cadre des disciplines non linguistiques (DNL), tous les termes sont associés à leur équivalent.

Une ressource à garder dans ses favoris et à laquelle se référer sans modération !

 

Webinaires de formation des écodélégués

Trois webinaires de formation à destination des écodélégués de l'académie de Nice sont proposés :

  • « Comment être un élu responsable ? », mardi 28/01/2025 de 12h30 à 13h15 ;
  • « Comment faire avancer l'appel des écodélégués 2024 ? », webinaire pour les lycéens, jeudi 20/03/2025 de 12h30 à 13h15 ;
  • « Comment faire avancer l'appel des écodélégués 2024 ? », webinaire pour les collégiens, mardi 25/03/2025 de 12h30 à 13h15 ;
  • « Webinaire en direct de l'UNOC – 3e conférence des Nations unies sur l'océan », entre le 09/06 et le 13/06/2025.

Pour y participer : https://visio-agents.education.fr/meeting/signin/invite/417807/creator/178100/hash/4fbb78b794f2749ebe1fb064b9788c0736ea5ac5 

A noter sur vos agendas !

AGATE

Le projet AGATE (AGriculture, Alimentation, Territoires et Environnement) donne accès à environ 600 monographies et fascicules de revues, 1 000 images anciennes conservées par l’INRAE, et près de 10 000 images provenant des Archives nationales. Cette collection est la 18e bibliothèque numérique « Gallica marque blanche ». Accessible à des publics de non spécialistes, le site web dédié à ce projet « propose des focus thématiques qui facilitent la compréhension et l’appropriation des images pour des usages variés, et permettent de faire un lien avec les recherches actuelles à l’INRAE ».

 L’interface d’accueil du portail est composée d’un module de recherche interne simple et avancée comprenant un outil de filtrage par type de document. Une navigation thématique est également possible au sein de 8 collections : Agriculture, Machinisme agricole, Restauration des terrains en montagne, Montagnes, glaciers et alpagesComité d'histoire, Botanique, Vigne et vin, Entomologie.

La réutilisation des contenus identifiés : « Source : INRAE » sont téléchargeables et réutilisables avec la mention « INRAE », selon les termes de la licence ouverte Etalab. Certains contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier dont les conditions exactes sont précisées dans les CGU.

C'est donc une mine de documents photographiques qui permet d'alimenter la réflexion sur les modifications des paysages par les humains et le changement climatique.

À utiliser sans modération !

La part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre en France

De manière presque synchrone avec l'obligation de trier les déchets textiles au 1er janvier 2025, une étude de l'ADEME publiée en janvier 2025 analyse la part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre de la France. 

Celle-ci évalue à 4,4 % la part du secteur numérique dans l’empreinte carbone de la France en 2022, soit 29,5 MtCO2e, un peu moins que les émissions totales du secteur des poids lourds. Si la fabrication des matériels informatiques monopolise 50 % de ces émissions, 46 % le sont pas l'utilisation des data centers, clefs de voute des services en ligne. La croissance de ce secteur est exponentielle, menaçant autant le climat et la biodiversité que les efforts de transition écologique. Il est à noter que cette étude porte sur les données de 2022, soit antérieures à l'utilisation massives des technologies liées à l'IA : il est donc à prévoir des émissions encore plus élevées dans les années suivantes.

Dans cet étude, les auteurs préconisent un développement plus responsable de ce secteur, en particulier dans le domaine des appareils informatiques. Si les utilisateurs sont invités à limiter le rythme de renouvellement de leurs appareils ou l'achat d'appareils en complément de ceux déjà détenus, l'écoconception, qui regroupe à la fois l'utilisation raisonnée de ressources, la réparabilité et la diminution du rythme de commercialisation des nouveaux terminaux, est également fortement conseillée.

L'infographie produite par l'ADEME permet de synthétiser ces informations et peuvent être étudiées et utilisées par les élèves.

Par ailleurs, le projet Limites numériques aborde la problématique de l’impact écologique du numérique par les usages et le design des services numériques et interactifs. Les auteurs s’intéressent également « aux formes graphiques, aux fonctions, aux interactions et aux usages mais aussi aux milieux techniques qui influent directement ou indirectement sur l’obsolescence des terminaux ». Ils préconisent en outre un numérique contraint par les limites planétaires et analysent comment cette démarche active transforme les pratiques de travail et de conception. 

Enfin, un article de Courrier International intitulé « Avec le boom de la seconde main et l’essor de la consommation éthique, bientôt la fin du consumérisme ? », qui analyse les évolutions de consommation à la sortie des fêtes de fin d'année.