Non, en théorie, il n’y a pas de limite en natation !
La règle (circulaire natation 2017 ) est que si ça dépasse 30 élèves, il faut un intervenant supplémentaire/normes d’encadrement réglementaires (à savoir 3 en élémentaire et 4 en maternelle)
Cependant, il faut connaître la capacité réelle d’accueil des élèves dans le bassin (4m2 de plan d’eau par élève), ce qui est un facteur supplémentaire de limitation.
Mathématiquement : 15,6 élèves/couloir de 25m
Démonstration : Dans la mesure où la circulaire natation de 2017 indique que : « l’occupation du bassin doit être appréciée à raison d’au moins 4 m² de plan d’eau
par élève présent dans l’eau, pour des écoliers » (dans le 2nd degré de 5m2),
sachant qu’un couloir de 25m = 2,5 m de large :
25X2,5 = 62,5 = 15,6 élèves
4 4
conséquence 1 = pour une classe de 25 élèves prévoir au moins 2 couloirs
conséquence 2 = vérifier que, lorsqu’un petit bassin de petite profondeur a été prévu (généralement pour accueillir des maternelles), celui-ci est suffisamment grand pour recevoir tous les élèves présents dans l’eau.
Oui, une session de rattrapage est toujours possible (dans la mesure où elle s’effectue avant le début de l’activité nautique). En accord avec le MNS celui-ci est habilité à le faire repasser (ou le B.E de voile)
Non. Le texte de référence (2000) n’indique pas que le test doit être repassé tous les ans. Il est simplement rappelé que « La pratique des sports nautiques est subordonnée à la réussite d’un test« . Il faut cependant qu’une trace écrite de cette attestation de réussite existe, prouvant que l’élève a bien satisfait à l’épreuve.
Cela dit, pour des questions pratiques, certains enseignants préfèrent faire repasser tout le monde quand dans une classe uniquement certains l’ont obtenu l’année précédente.
Oui, car il s’agit d’une activité nautique de type « promenade en embarcation » où un niveau minimal de natation sans présenter de signes de panique est vérifié, en particulier par le passage du test nautique Le risque de tomber à l’eau existe sur toutes embarcations de ce type ou proche de celui-ci (barque, radeau…)
–Précision :
– Pour les activités de l’association « SOS grand bleu », à bord de leur « ancien grand voilier » (Santo sospir) il a été convenu de faire passer un test « PASS NAUTIQUE » car manipulation éventuelle de voiles, de la barre et risque de passage par-dessus bord. D’autre part, cette embarcation n’est pas habilitéé à transporter des passagers comme les transports maritimes.
Et donc les maternelles sont d’office interdites.
Non. Il peut tomber à l’eau ou le bateau de sécurité peut se retourner.
Oui (mer, plan d’eau) d’autant que la pratique des sports nautiques se fait sur des éléments naturels.
Il faut que le parcours conserve les mêmes caractéristiques d’obstacles, de longueur, de profondeur que ceux indiqués en piscine.
Ainsi le texte de référence de 2000 précise « Si le test est réalisé en milieu naturel, le départ est effectué de la même manière à partir d’un support flottant » (par exemple départ d’un ponton ou de la « sécurité »).
Parfois, en effet, les élèves passent ce test sans en connaître vraiment le sens :
Selon la circulaire N°2000-075 DU 31-5-2000 :
« La pratique des sports nautiques est subordonnée à la réussite d’un test permettant d’apprécier la capacité de l’élève à se déplacer dans l’eau, sans présenter de signe de panique, sur un parcours de 20 mètres, habillé de vêtements propres (tee-shirt et, si possible, pantalon léger, de pyjama par exemple) et muni d’une brassière de sécurité conforme à la réglementation en vigueur, avec passage sous une ligne d’eau, posée et non tendue.
En piscine, le départ est réalisé à partir d’un tapis disposé sur l’eau, par une chute arrière volontaire. Si le test est réalisé en milieu naturel, le départ est effectué de la même manière à partir d’un support flottant. Le parcours est réalisé dans la partie d’un bassin ou d’un plan d’eau d’une profondeur au moins égale à 1m 80 »
Voir quelques propositions de documents données aux enseignants sur le site EPS1