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Le projet « Abeilles » mené par les professeurs de sciences, lettres et les documentalistes du collège Henri-Wallon, s’est adressé cette année à la classe de 6e7 Dys.
Ce projet annuel s’appuie sur trois ruches du rucher pédagogique du Pradet, installées sur le terrain du collège. En plus d’apprendre à connaitre les abeilles et de découvrir le métier d’apiculteur, il a pour objectif plus global de sensibiliser les élèves sur les enjeux du développement durable.
Le premier temps fort de l’année a eu lieu au mois de novembre 2020, lorsque les élèves ont pu échanger en classe avec Guillaume Briam, apiculteur et formateur au rucher pédagogique. Cette rencontre a été l’occasion d’acquérir les premières connaissances nécessaires à la réalisation d’un jeu de plateau sur les abeilles et à l’écriture de deux nouvelles dystopiques autour de ces insectes sociaux.
Le deuxième temps fort a permis de découvrir in situ la vie de la colonie d’abeilles, en assistant à l’ouverture des ruches avec l’apiculteur. Cette visite à permis d’observer que les essaims étaient en pleine forme et que la miellée était abondante. Des hausses ont été placées sur chaque ruche, laissant espérer la possibilité d’une récolte de miel au mois de juin.
Le troisième temps fort a été l’exposition au CDI de toutes les productions du projet, suivi de la présentation du Kamishibaï des 5e 1 et 2.
Enfin, la surprise de l’année a été la récolte de plus de 40 kg miel au collège ! Après que Guillaume Briam eut récupéré les cadres de hausse, chaque élève de la classe a participé à leur désoperculation et à l’extraction du miel. Après trois jours de maturation, le miel a été mis en pot et étiqueté avec les étiquettes réalisées par les élèves.
Ce projet interdisciplinaire et riche en découvertes a été l’occasion de nombreuses réalisations et a permis de conforter la liaison école-collège autour des thématiques environnementales, puisque deux classes de l’école primaire Lucie-Aubrac ont pu bénéficier de l’ouverture des ruches. Aussi, dans une volonté d’ouvrir l’école aux parents, plusieurs mamans de l’association « Femme dans la cité » ont pu assister, elles aussi à l’ouverture des ruches avec les élèves. Tous ont pu récupérer un pot, résultat concret de leur implication.
Il a été à l’origine de grands progrès pour nos élèves à besoins particuliers et a permis d’améliorer l’engagement E3D du collège.
Un grand bravo aux élèves et aux enseignants pour ce projet !
L’action du lycée Auguste-Escoffier de Cagnes-sur-Mer, dans le cadre de l’objectif de développement durable n°1, a produit bénévolement 100 repas destinés aux plus démunis, distribués par la Protection civile. L’approvisionnement a été local, les élèves ont appris de nouvelles techniques de cuisine, des bénéficiaires ont pu manger sainement, c’est un cercle vertueux !
La semaine européenne de l'énergie durable (EUSEW) se déroulera du 25 au 29 octobre 2021 sur le thème « Remodeler le système énergétique européen d'ici 2030 ». Comme l'année dernière, elle se déroulera entièrement en ligne. La semaine européenne de l'énergie durable est l'occasion de rencontrer des acteurs qui promeuvent l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, de découvrir des politiques efficaces et d'encourager l'innovation pour atteindre les objectifs de l'UE en matière d'énergie et de climat.
La conférence politique de l'EUSEW 2021 sera consacrée aux énergies renouvelables et à l'utilisation efficace de l'énergie en Europe.
Les sessions organisées par la Commission européenne et les parties prenantes du secteur de l'énergie se concentreront sur les questions d'énergie durable, débattront des nouveaux développements politiques, des meilleures pratiques et des idées en matière d'énergie durable. Parallèlement à la conférence, des opportunités de mise en réseau rassembleront la communauté EUSEW en ligne pour forger des alliances tandis que les prix EUSEW récompenseront les personnes, les projets et les idées remarquables.
Pendant la conférence, la deuxième Journée européenne de l'énergie pour la jeunesse réunira des jeunes de 18 à 30 ans qui partageront leurs idées sur la façon de transformer l'Europe en premier continent neutre sur le plan climatique. Cette première manifestation, qui se déroulera du 25 au 27/10/2021, sera axée sur un hackathon destiné à faire émerger de nouvelles manières de communiquer pour développer l'engagement des consommateurs dans les énergies renouvelables et l'efficience énergétique.
Pour en savoir plus, consultez le programme des conférences.
En complément de cet évènement, vous pouvez consulter le guide « Les clés de l'énergie », produit par Terragir, le ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et l'ADEME.
À l'échelle mondiale, environ 14 pour cent des aliments produits sont perdus entre la récolte et la vente au détail et l'on estime que 17 pour cent de la production alimentaire mondiale totale est gaspillée (11 pour cent dans les ménages, 5 pour cent dans les services de restauration et 2 pour cent au stade de la vente au détail).
Lorsque des aliments sont perdus ou jetés, toutes les ressources utilisées pour les produire, notamment l'eau, la terre, l'énergie, le travail et le capital, sont gaspillées. En outre, l'évacuation des pertes et du gaspillage de nourriture dans des décharges produit des émissions de gaz à effet de serre, qui contribuent au changement climatique. Les pertes et le gaspillage de nourriture peuvent également avoir des incidences négatives sur la sécurité alimentaire et les disponibilités alimentaires et contribuer à la hausse des prix des aliments.
Nos systèmes alimentaires ne peuvent pas être résilients s'ils ne sont pas durables. Il faut donc privilégier l'adoption d'approches intégrées conçues pour réduire les pertes et le gaspillage de nourriture.
Il faut agir aux niveaux mondial et local, afin de maximiser l'utilisation des aliments que nous produisons. Pour mettre en œuvre ce changement profond, il est essentiel d'introduire des technologies, des solutions novatrices (notamment des plateformes de commerce en ligne ou des systèmes mobiles rétractables de transformation des aliments), de nouvelles méthodes de travail et des bonnes pratiques permettant de gérer la qualité des aliments et de réduire les pertes et le gaspillage de nourriture.
Alors qu'il ne reste plus que neuf ans pour atteindre la cible 12.3 de l'ODD 12, il est urgent d'agir plus vite pour réduire les pertes et le gaspillage de nourriture.
Le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation propose un dossier complet pour mieux connaitre les causes du gaspillage alimentaire et les mesures mises en œuvre pour y mettre fin. Le ministère de la Transition écologique revient sur les mesures législatives prises en France pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
Enfin, pour en savoir plus sur la journée internationale de sensibilisation aux Pertes et Gaspillages de Nourriture, le site de la FAO replace les enjeux au niveau mondial.
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Le retour du loup dans le massif du Mercantour depuis 1993, à partir de meutes italiennes, a été accompagné d’attaques de troupeaux, d’incidents avec la population vivant sur le territoire du loup, et plus généralement d’une incompréhension et de peurs liées à la cohabitation avec cette espèce sauvage.
Un stage de terrain a été organisé par le parc national du Mercantour (PNM), les 7-8 octobre 2021 à Valdeblore, à proximité du PNM. Le programme Life WolfAlpsEU, qui a financé ce stage, réalise des formations, des médiations, des sorties pour protéger le loup tout en maintenant les activités humaines (en particulier le pastoralisme) dans l’arc alpin.
Différents interlocuteurs du PNM et des biologistes ont présenté la biologie du loup, sa répartition dynamique ainsi que les difficultés liées à la cohabitation entre les humains et cette espèce sauvage au cours des quarante dernières années. Les aspects sociologiques, ainsi qu’une approche des contes autour du loup ont complété la formation. Certaines techniques d’intelligence articifielle ont également été expliquées en soutien au traitement des images de loups obtenues par des pièges photographiques.
La seconde journée a essentiellement été consacrée au volet pédagogique du thème, avec des interventions de professeurs qui ont témoigné de leur expérience et des propositions d’activités pédagogiques autour de cette problématique socio-environnementale (débat, interdisciplinarité, discipline non linguistique [DNL], mise en perspective avec le manifeste de l’UICN et à des motions). Le plan national d’action 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage est une synthèse institutionnelle pouvant servir de ressources à des projets pédagogiques.
Ces deux journées ont permis à des acteurs de terrains, des biologistes, des conteurs et des professeurs, de se rencontrer, d’échanger, de débattre afin de réaliser des projets interdisciplinaires autour du loup, sur le terrain comme en classe. Cette question vive est une entrée particulièrement pertinente dans de nombreux programmes disciplinaires dans une perspective d’éducation au développement durable.
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