Test nautique : Le test nautique est-il obligatoire pour les élèves embarqués sur un Zodiac multi-places ?

Oui, car il  s’agit d’une activité nautique de type « promenade en embarcation »  où un niveau minimal de natation sans présenter de signes de panique est vérifié, en particulier  par le passage du test nautique  Le risque de tomber à l’eau existe sur toutes embarcations de ce type ou proche de celui-ci (barque, radeau…)

Précision :

– Pour les activités  de l’association « SOS grand bleu », à bord de leur « ancien grand voilier » (Santo sospir) il  a été convenu de faire passer un test « PASS NAUTIQUE » car  manipulation éventuelle de voiles, de la barre et risque de passage par-dessus bord. D’autre part, cette embarcation n’est pas habilitéé à transporter des passagers comme les transports maritimes.

Et donc  les maternelles sont d’office interdites.

 

Test A.P : les tests « anti panique » en mer sont-ils légaux ?

Oui (mer, plan d’eau) d’autant que la pratique des sports nautiques se fait sur des éléments  naturels.

Il faut que le parcours  conserve les mêmes caractéristiques d’obstacles, de longueur, de profondeur que ceux indiqués en piscine.

Ainsi le texte de référence de 2000 précise « Si le test est réalisé en milieu naturel, le départ est effectué de la même manière à partir d’un support flottant » (par exemple départ d’un ponton ou de la « sécurité »).

Test A.P : quel est le but du test « anti-panique » et en quoi consiste exactement cette épreuve ?

Parfois, en effet, les élèves passent ce test sans en connaître vraiment  le sens :

Selon la circulaire N°2000-075 DU 31-5-2000  :

« La pratique des sports nautiques est subordonnée à la réussite d’un test permettant d’apprécier la capacité de l’élève à se déplacer dans l’eau, sans présenter de signe de panique, sur un parcours de 20 mètres, habillé de vêtements propres (tee-shirt et, si possible, pantalon léger, de pyjama par exemple) et muni d’une brassière de sécurité conforme à la réglementation en vigueur, avec passage sous une ligne d’eau, posée et non tendue.
En piscine, le départ est réalisé à partir d’un tapis disposé sur l’eau, par une chute arrière volontaire. Si le test est réalisé en milieu naturel, le départ est effectué de la même manière à partir d’un support flottant.  Le parcours est réalisé dans la partie d’un bassin ou d’un plan d’eau d’une profondeur au moins égale à 1m 80
»

Voir quelques propositions de documents données aux enseignants sur le site EPS1

 

Paddle : Une licence staps suffit-elle pour encadrer le paddle dans le temps scolaire ?

Oui, à condition que l’activité se déroule « en dehors des vagues », car sinon le paddle s’apparente au « surf » qui est une activité classée  par le ministère des sports « à environnement spécifique » et pour laquelle le BE de surf reste requis (« dans les vagues, sur les spots de surf »). Dans ce cas,  la licence staps doit être complétée par le diplôme de la spécialité.

En résumé :
Le Paddle (dit le « Sup »)   renvoie aux qualifications requises suivantes :
-BE « surf »
-ainsi qu’une extension aux BE Canoe -Kayak et Voile + BP JEPS  « activités nautiques »dans la mesure où l’activité se déroule en eau calme. Par extension, les licences staps éducation et motricité de part leurs prérogatives (Cf. RNCP) bénéficient également de cette possibilité d’encadrement

(Il est apparu nécessaire au législateur de ne pas réserver l’encadrement du « SUP » aux seul détenteurs du diplôme surf. A condition  toutefois que l’activité se déroule en mer hors vague, en eau calme et eau vive)

Remarque : texte de référence =  la circulaire du ministère des sports du 21 juin 2011 relative aux modalités d’encadrement contre rémunération du surf debout à la rame (Stand up paddle/Sup).

Canoë kayak = peut-on en faire dans n’importe quelle rivière ?

Non. Cela dépend du type de rivière empruntée.

Classification des rivières Les rivières sont classées de I à VI en fonction de leur difficulté technique établie, pour les rivières à débit naturel, en période de débit normal. Un parcours peut comporter une difficulté ponctuelle : elle est alors mentionnée entre parenthèses. Cette classification n’est qu’indicative. De manière générale, les sports d’eau vive imposent aux pratiquants d’être vigilants, en particulier sur les rivières naturelles ou à partir de la classe III.

Classe I ( pour les écoles ) Facile Cours lent et régulier, petites vagues régulières, petits remous, obstacles simples. Nécessité de se rendre sur le lieu de pratique pour vérifier.

Classe II Moyennement difficile (passage libre) Cours régulier, vagues irrégulières, remous moyens, faibles tourbillons et rapides, obstacles simples dans le courant. Petits seuils.

Classe III Difficile (passage visible) Vagues hautes irrégulières, gros remous, tourbillons et rapides. Blocs de roche, petites chutes, obstacles divers dans le courant.

Classe IV Très difficile (passage non visible depuis son embarcation, reconnaissance nécessaire) Grosses vagues continuelles, rouleaux puissants et rapides. Roches obstruant le courant, chutes plus élevées avec rappels.

Classe V Extrêmement difficile (reconnaissance inévitable et obligatoire) Vagues, tourbillons, rapides à l’extrême. Passages étroits, chutes très élevées avec entrées et sorties difficiles, rochers dangereux.

Classe VI Limite de la navigabilité (généralement impossible) Eventuellement navigable selon le niveau des eaux et des pratiquants. grands risques.

Slackline : cette activité est-elle autorisée à l’école ?

Le slackline fait parfois l’objet d’une animation ponctuelle à l’école (découverte de l’activité), plus rarement un cycle long. Ce n’est pas une activité interdite, ni classée à encadrement renforcé.

Pas de qualification de spécialité pour les intervenants extérieurs (donc pas d’agrément liée à une intervention rémunérée).

Les précautions à prendre sont celles de toute activité acrobatique (comme en cirque, en acrosport…). La hauteur de la sangle est basse (généralement hauteur du genou), des aménagements sont à prévoir  : personne  en parade ou aide, corde tendue au-dessus de la tête, deux cannes de soutien pour progresser…  Matériel = sangle, matelas, 2 arbres ou poteaux.

 

Sortie poney = Puis-je envisager d’effectuer une sortie avec ma classe dans un centre équestre ?

 VOIR EGALEMENT : Réglementation  des APPN dans les A.M : Ann 1 APPN Alpes maritimes

Oui. Il s’agit par exemple d’une sortie scolaire de fin d’année  dans un centre équestre. Un certain nombre de centres bénéficient en plus d’un agrément EN (voir convention

Il faut distinguer cette sortie ponctuelle… (lire la suite)

Elevage : la présence d’animaux plus ou moins domestiques dans les classes maternelles est-elle autorisée ?

Oui, il n’y a pas de texte interdisant cette pratique. Aucun texte ne donne une liste restrictive des animaux susceptibles d’être accueillis dans les classes. Le choix des animaux est laissé à l’initiative des maîtres compte tenu des suggestions des parents ou des enfants. Les précautions d’hygiène indispensables sont prises sous la responsabilité des enseignant.

Réponse ministérielle à une question d’un Parlementaire du 15 septembre 1980
Animaux à l’école (J.O. du 17 novembre 1980)
35417 – 15 septembre 1980 – M. Nicolas About appelle l’attention de M. le ministre de l’éducation, bien que le sujet de cette question intéresse certainement M. le ministre de la santé, sur la présence d’animaux plus ou moins domestiques dans les classes maternelles. Il lui demande de bien vouloir préciser quels sont les animaux qui peuvent être admis dans une classe maternelle en permanence sans faire courir de risques aux enfants tant sur le plan bactériologique que viral ou même seulement au sens plus large de leur sécurité.

  • Réponse – Les instructions relatives aux actions pédagogiques, à l’école maternelle définies dans la circulaire n° 77-266 du 2 août 1977 stipulent que  » Dès la section des petits également, les enfants devront avoir l’occasion de s’émouvoir à la vue d’un animal, de le soigner, de comprendre la nécessité de ne pas le faire souffrir « . Aucun texte ne donne une liste restrictive des animaux susceptibles d’être accueillis dans les classes. Le choix des animaux est laissé à l’initiative des maîtres compte tenu des suggestions des parents ou des enfants. Les précautions d’hygiène indispensables sont prises sous la responsabilité des enseignants qui s’assurent que les animaux introduits dans la classe présentent toutes les conditions maximum d’hygiène et règlent ponctuellement avec les familles les difficultés qui pourraient apparaître, par exemple dans des cas d’allergies incompatibles avec la présence de certains animaux.

Réponse ministérielle à une question d’un Parlementaire du 7 décembre 1981
Animaux à l’école (J.O. du 25 janvier 1982)
6363 – 7 décembre 1981 – Mme Marie-France Lecuir demande à M. le ministre de l’éducation nationale quels sont les moyens de faire appliquer la réglementation interdisant, pour des raisons d’hygiène et de sécurité, la présence d’animaux domestiques, en particulier de chiens, dans les parties communes des établissements scolaires, des incidents regrettables ayant eu lieu à diverses reprises.

Réponse – Il convient de rappeler à l’honorable parlementaire que la circulaire du 6 mars 1983 modifiée, relative aux mesures de prophylaxie à prendre en matière d’hygiène alimentaire dans les établissements publics universitaires et scolaires, n’interdit l’accès des animaux, notamment des chiens et des chats, que dans les locaux de préparation et de conservation des aliments ou de leurs annexes. Les établissements scolaires ont toute latitude, dans le cadre de leur autonomie et des compétences qui en découlent pour eux, d’élargir cette interdiction à d’autres locaux ou parties communes. Celle-ci peut figurer dans le règlement intérieur de l’établissement, qui, dans les collèges et les lycées, est voté par le conseil d’établissement et, dans les écoles, donne lieu à une consultation du conseil d’école. Il appartient ensuite aux chefs d’établissement ou aux directeurs d’école de veiller à l’application des dispositions du règlement intérieur. C’est donc à ces responsables que les différents membres de la communauté scolaire doivent signaler les incidents éventuels

Escrime : L’escrime est-elle une activité classée à encadrement renforcé ?

Oui, mais.

Comme le précise la circulaire du 21 septembre 1999, celle-ci classe les  sports de combat et par conséquent l’escrime comme activité à encadrement renforcé (avec l’aide d’un intervenant qualifié et agréé).

Cependant, la fédération Française d’ecrime a développé un kit matériel d’initiation intitulé « Premières touches« .

Comme le précise la note de service ministérielle parue au B.O du 10 septembre 2009 « l’utilisation de ce nouveau matériel adapté garantit un niveau de sécurité tel que l’encadrement renforcé n’est plus une obligation au regard de la sécurité« .

Ainsi, pourvu de ce matériel,  l’enseignant peut enseigner seul cette activité (notamment aux élèves du cycle 3 ).