Un intervenant extérieur possédant un CP JEPS AAQ peut-il encadrer des activités en Arts du Cirque ?

Le Certificat Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport ( CP JEPS) mention animateur d’activité et de vie quotidienne est un diplôme d’État enregistré dans le répertoire national des certifications professionnelles et classé au niveau 3 de la nomenclature établie en application de l’article L. 6113-1 du code du travail.

Il atteste l’acquisition d’une qualification dans l’exercice d’une activité professionnelle en responsabilité à finalité éducative ou sociale, dans les domaines d’activités physiques, sportives, socio-éducatives ou culturelles.

L’emploi visé par le diplôme CP JEPS mention « animateur d’activités et de vie quotidienne » (CP JEPS AAVQ) est celui d’un animateur d’activités et de vie quotidienne, principalement retrouvé dans les accueils collectifs de mineurs (accueils périscolaires, accueils de loisirs, séjours de vacances). Il peut aussi se situer dans toute structure organisant des loisirs et des activités d’animation socioculturelle.

Cette qualification n’est pas reconnue pour l’encadrement, sur le temps scolaire, d’un cycle de découvertes des Arts du cirque.

L’encadrant doit être au minimum titulaire d’un Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport (BPJEPS), spécialisé « activités du cirque » qui est homologué au niveau 4 (Baccalauréat) ou d’un diplôme d’ Etat (DE) de professeur de cirque ou d’un diplôme « généraliste (STAPS OU APT) ou BISAC (brevet d’initiateur spécialisé aux arts du cirque ; cirque adapté)  (très exceptionnellement) ou être connu de la DRAC avec avis.

 

SECTIONS SPORTIVES SCOLAIRES et SECTIONS D’EXCELLENCE SPORTIVES

 

QUESTION : Un comité nous demande les formalités pour ouvrir une « section sportive scolaire» à l’école, pour faire le lien avec une section sur le collège du secteur ?

« La mise en place de ces structures dans l’enseignement primaire n’est pas prévue par la réglementation en vigueur. »

Donc, si lien il y a avec le collège, ça doit passer par autre chose qu’une section sportive.

MISE A JOUR BO n°18 du 30 AVRIL 2020 https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo18/MENE2009073C.htm

La présente circulaire abroge la circulaire n° 2011-099 du 29 septembre 2011 et rappelle les objectifs et les règles de fonctionnement relative aux sections sportives scolaires (SSS) et présente un nouveau dispositif : les sections d’excellence sportives (SES)

Elle vise à clarifier la politique nationale en matière de sections sportives scolaires, à en préciser les objectifs et les règles de fonctionnement dans le respect d’un cahier des charges national (en annexe).

Elle modifie en particulier le suivi médical des élèves, dorénavant aptes a priori à la pratique sportive tant pour l’enseignement de l’éducation physique et sportive, que pour la prise d’une licence auprès d’une fédération sportive scolaire, ou pour la pratique optionnelle au sein d’une section sportive scolaire.

Les sections sportives (SSS) sont inscrites dans les projets d’établissement et doivent obligatoirement être validées par le recteur d’académie ,sur proposition du chef d’établissement, après avis du conseil d’administration et selon les modalités décrites dans le cahier des charges. Une section sportive scolaire est ouverte dans un établissement du second degré.

Les sections sportives scolaires (SSS) offrent aux élèves volontaires, en accord avec leurs responsables légaux, la possibilité de bénéficier d’un entraînement plus soutenu dans une ou plusieurs activités sportives proposées par l’établissement, tout en suivant une scolarité normale.

LES POINTS ESSENTIELS :

– Un pilotage académique par la rectrice et la constitution d’une carte de formation,
– l’intégration de la section sportive dans le projet d’établissement (avis du Conseil d’administration),
– l’inscription cohérente de la section sportive dans la politique sportive locale.

Un partenariat avec la fédération française du sport pratiqué, ses instances déconcentrées ou encore un club local est indispensable. Par convention, la section sportive scolaire peut bénéficier d’aides matérielles et/ou de l’intervention de personnels brevetés ou diplômés d’État.
– L’engagement des élèves au sein du sport scolaire (dans les rôles de pratiquant, jeune officiel, jeune reporter, …),
– la participation d’un (ou des) enseignants d’EPS de l’établissement à l’entraînement spécifique des élèves de la section ;
– le volume d’entraînement hebdomadaire qui ne peut être inférieur à 3 h hebdomadaires par élève, réparties si possibles en 2 séquences. Il ne peut se substituer aux horaires obligatoires d’EPS, ni se confondre avec le temps de pratique au sein de l’association sportive,
– la mise en place d’un suivi pédagogique attentif.
L’ouverture d’une section sportive scolaire implique nécessairement un engagement dans des objectifs d’excellence sportive et scolaire.

CE QUI CHANGE EN 2020 :
– Plus de certificat médical de non-contre-indication, les élèves étant considérés aptes à priori (sauf pour les activités à contraintes particulières – rugby, plongée – Arrêté du 24 juillet 2017 JORF n°0190 du 15 août 2017) ;
– L’évaluation des SSS tous les trois ans au lycée et quatre ans au collège.

 

NOUVEAUTÉ :

La circulaire répond également à une forte attente du terrain pour viser l’accession au haut niveau avec la création de sections d’excellence sportive, et précise les conditions de mise en place des dispositions répondant aux besoins des élèves qui aspirent à accéder au haut niveau sportif. Ce nouveau dispositif relève de la compétence des rectrices et recteurs de région académique.

Les sections d’excellence sportive (SES) répondent aux besoins des élèves qui aspirent au haut niveau sportif.

C’est un nouveau dispositif piloté par le recteur de la région académique. Les SES sont destinées aux élèves ayant les capacités et le souhait d’intégrer les programmes d’accession au haut niveau sportif.

Principalement pour les élèves du second degré, cependant certains sports à maturité précoce (gymnastique, patinage …) peuvent concerner les élèves du cycle 3 (CM1, CM2).

La présence d’élèves relevant de cette accession au haut niveau dans un établissement justifie l’aménagement de leur parcours pour garantir l’acquisition des connaissances et compétences des programmes, ainsi que l’atteinte du meilleur niveau possible dans l’activité sportive choisie.

 

CQP Initiateur voile : peut-il encadrer la voile scolaire ?

Oui à 2 conditions :

-avec sa carte professionnelle à jour

– être placé sous l’autorité d’ un éducateur sportif de niveau IV ou plus avec une certification spécifique en voile (indiquer son nom et qualification sur le dossier de demande d’intervention)

Extrait du code du sport :

 

 

 

 

 

 

 

CQP  » initiateur voile « 

 

 

 

 

Animation et initiation de la voile sur l’ensemble des supports, jusqu’au premier niveau de compétition.

Encadrement et animation du stand up paddle (SUP)

 

 

Sous l’autorité d’un titulaire :

-d’une certification professionnelle d’encadrement des activités physiques ou sportives en voile de niveau IV ou supérieur

ou

-d’une certification professionnelle d’encadrement des activités physiques ou sportives de niveau IV minimum et d’un CQP  » initiateur voile « .

Cette autorité s’exerce sur un nombre maximal de 10 titulaires du CQP et dans la limite de 140 pratiquants.

Dans la limite de 60 milles nautiques pour l’activité croisière.

A l’exclusion des activités dérivées du surf de mer.

AVSI/AESH = L’AVSI ne peut pas accompagner l’élève en classe transplantée. Quelles sont les options pour qu’il y ait un adulte auprès de cet élève pendant le séjour ?

Dans le cas d’une impossibilité d’accompagnement par l’Avsi de l’élève, plusieurs possibilités:
1-procéder à un échange de service en interne à l’école entre l’AVS qui ne part pas et une autre AVS (ou AESH) qui, elle, peut accompagner le séjour. Deux conditions : que l’autre AVS soit d’accord. Que les parents soient d’accord (en effet, il se peut que l’autre AVS ait plus d’heures, du coup on ne peut pas demander à l’AVS qui ne part pas de faire ce supplément d’heures (mais souvent les parents sont compréhensifs et d’accord pour « laisser » sans AVS leurs enfants pour ces quelques jours…)
2-demander au centre d’accueil  de mettre à disposition pendant le séjour un animateur faisant office d’AVS pour cet enfant
3- demander à la mairie de l’école
de mettre à disposition pendant le séjour un personnel (qualifié) faisant office d’AVS pour cet enfant


Si aucune possibilité, pour ne pas  priver l’enfant du séjour,celui-ci peut partir sans accompagnement AVS, et bien sûr dans la mesure où ce séjour est envisageable (accord des parents).

Estérel : les sorties régulières (type piscine) doivent-elles être déclarées sur Estérel ?

Oui les sorties régulières doivent être déclarées sur l’application Estérel (pas uniquement les sorties en classe transplantée)

Remarque : Dans la lettre hebdo N°167 du 6 au 12 janvier 2020  :

DSDEN 06 – Application DEPL (déclaration déplacement) – Nouvelles fonctionnalités
Pour information, 2 nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées à l’application DEPL dans Esterel.
La première pour déclarer une sortie régulière (type sortie piscine par exemple)
→ la seconde pour déclarer un événement (type kermesse par exemple)
Les documentations sur la saisie de ces déclarations ont été mises en ligne dans le menu “aide” de l’application

Atsem : Est-elle obligée d’accompagner une classe transplantée ? Doit-elle faire une demande à la mairie ?

Une Atsem « peut » accompagner une sortie en classe transplantée mais ce n’est ni un droit ni une obligation. Elle doit en faire la demande au maire (elle peut avoir des obligations de service pendant la semaine par ex. service de cantine ou animation d’ activités péri scolaires) et du directeur de l’école. Enfin, elle n’est pas obligée de partir en classe transplantée si elle ne le souhaite pas.

Cross hors de l’école : Quelles formalités pour 6 classes de cycle 3 (organisation, encadrement…) ?

Quelques recommandations :

  • S’il s’agit d’un espace privé : autorisation du propriétaire pour évoluer sur son terrain
  • S’il s’agit d’un espace public : Prévenir la municipalité (service des espaces verts) pour autorisation d’évoluer sur cet espace public (date, horaire)
    – Parfois la municipalité met à disposition la police municipale (gestion de la circulation…)
  • Prévenir le centre 15 de proximité avant l’organisation du cross
  • Espace d’évolution :
  • Terrain à choisir facile, sans côtes, sans trop de boue, sans ornières.-
  • Toutes les précautions doivent être prises pour que la course se déroule en toute sécurité  (balisage notamment dans les zones interdites, goulets d’étranglement à éviter, surtout en début de parcours, couloirs de course suffisamment larges pour éviter les bousculades)
  • Encadrement :
    Intervenants : selon les textes en vigueur, « 2 adultes au moins dont le maître de la classe, quel que soit l’effectif de la classe. Au-delà de 30 élèves, un adulte supplémentaire pour 15. » 
  • Surveillance des participants : aucun point du parcours ne doit être hors du champ de vision du personnel d’encadrement de l’épreuve. En conséquence, le nombre d’adultes doit être suffisant en fonction de la configuration et de la difficulté du terrain (d’un poste, possibilité de voir les postes suivant et précédent).
  • Discipline : les enseignants, aidés par les accompagnateurs, devront veiller à ce que les élèves respectent les règles de discipline et de sécurité correspondant à ce type de rencontre. Les enfants devront rester à proximité de leur équipe d’encadrement et seront encouragés à suivre les courses
  • Matériel à prévoir :
  • Ruban pour le balisage du parcours et des obstacles ;
  • Dossards pour le marquage des participants (ex. course par équipe)
  • Matériel d’enregistrement des arrivées