Les sismomètres enregistrent les vibrations du sol, mais toutes ces secousses ne sont pas dues aux tremblements de Terre. En dehors des séismes, de nombreuses choses peuvent faire trembler le sol. Par exemple, nous avons tous ressenti les tremblements du quai quand un train circule en gare. Les ondes de surface générées par l’activité humaine s’ajoutent aux vibrations des séismes. Elles font partie de l’ensemble des vibrations (naturelles et d’origine humaine) permanentes du sol, appelé le bruit sismique. Ce bruit perturbe l’analyse du signal sismique et peut gêner l’identification de certains événements.
L’observatoire EduMed proposera des activités sur le bruit tout au long de cette année scolaire. Elles ciblent les élèves du second degré, du cycle 4 à la première et seront basées sur l’exploitation de données réelles ou de modélisations. La première est déjà sur le site de l’observatoire et s’intéresse au bruit sismique anthropogène mis en évidence par l’épisode de confinement lié à la crise de la COVID-19. Les élèves vont devoir explorer les données sismiques du mois de mars 2020, enregistrées dans le jardin d’Alsace-Lorraine au centre-ville de Nice…