Production d’écrit

Au cycle 2, les élèves sont confrontés à des tâches de production d’écrits : production d’une phrase en réponse à une question, production d’une question, élaboration d’une portion de texte ou d’un texte entier. Ils apprennent à écrire des textes de genres divers.

Écrire est difficile : cela oblige la mobilisation de multiples compétences simultanément. Tous les outils de lecture – écriture de la classe sont des supports au service de la production. « En relation avec toutes les autres composantes de l’enseignement de français et en particulier avec la lecture, les élèves acquièrent peu à peu les moyens d’une écriture relativement aisée ».

La confrontation régulière à la production d’écrits courts permet à l’élève de prendre en compte, à son rythme, la complexité de l’écrit.

Un écrit court, énoncé oralement après négociation et adhésion collective, fondé sur les interactions entre les élèves, facilite l’entrée dans une posture de sujet écrivant ainsi que la représentation de l’écrit à produire. La prise de conscience de la démarche d’écriture passe par un enseignement explicite sur le long terme.

Au cycle 3, l’accent est mis sur la pratique régulière et quotidienne de l’écriture », ce qui suppose des invitations systématiques à produire des écrits même courts et dans tous les domaines de l’apprentissage. Ces moments d’exercice, de prises de recul, de synthèse permettent à la fois d’automatiser les gestes graphiques ou la maitrise du clavier et de prendre conscience de la fonction de l’écriture, qui est de conserver des traces de pensée ou d’observation et de favoriser la réflexion par la mise à distance et la comparaison.