Sensibiliser par le jeu les élèves aux attitudes à adopter face à une épidémie

par Philippe Cosentino

Contexte

A l’heure où j’écris cet article, nous traversons tous une période sans précédent, où nous devons tous déployer de grands efforts pour limiter la propagation d’un virus (le SARS-CoV-2).

Cet effort collectif est nécessaire, essentiellement pour ralentir la propagation de l’épidémie (pandémie en fait) et ainsi éviter un engorgement des services de santé.

Cependant, si les enjeux et l’intérêt des stratégies mises en oeuvre sont plutôt clairs pour nous adultes, qui suivons (ou subissons) l’actualité et ses décryptages, ce n’est pas forcément le cas des plus jeunes, qui parfois ne se sentent pas concernés par ces « problèmes de grands ».

On le sait, le jeu peut permettre à l’enfant d’incarner un rôle (ici celui d’un jeune adulte) et de tester les conséquences de certains comportements. Le jeu permet également à l’enfant de prendre du recul par rapport à une actualité dans laquelle il baigne, en portant plus facilement un regard critique sur les événements qui ont lieu dans le jeu.

 

Présentation du jeu

Dans « Viruscape », vous incarnez un jeune homme, vivant dans un petit village. Ce jeune homme vit seul dans sa petite maison, et travaille pour les « bureaux rouviérois ».

Vous déplacez cet avatar au clavier (ce jeu ne fonctionne pour l’instant que sur un ordinateur, pas sur téléphone, ni sur tablette).

Au début de la partie, on apprend, grâce au journal déposé sur le seuil de sa porte, qu’une épidémie de virus « KOF-KOF » frappe le pays et son village n’est pas épargné.

Tous les matins un nouveau journal est posé sur le tapis à l’entrée de la maison. Il décrit les événements quotidiens (pénuries, décisions gouvernementales …) et raconte également quelques « feuilletons à épisodes ».

 

Une fois sorti dans le village, notre héros va devoir subvenir à ses besoins, en allant faire ses courses alimentaires (au Nord-Ouest) ou acheter ses produits d’hygiène (au Sud). Il devra également se rendre régulièrement à la pharmacie pour acheter des masques et du gel.

Notre héros vient d’acheter du gel. Il a également placé un masque sur son visage. Notez qu’il commente également la situation (plusieurs commentaires différents existent pour une même situation).

 

Notre héros devra également mériter son salaire en se rendant aux « bureaux rouviérois » (au Sud-Est, mais des pointeurs indiquent les directions des principaux centres d’intérêts du village sur les bords de l’écran, le joueur n’est jamais perdu), ou plus tard dans le jeu, en télétravaillant sur son ordinateur personnel.

L’argent, les masques, les vivres (aliments), le savon et les flacons de gels restants sont indiqués en bas à gauche de l’écran.

 

Au cours de ses déplacements, notre héros devra être prudent, et se tenir à l’écart des autres villageois, sous peine de risquer la contamination. Certains villageois portent un masque, d’autres non, le joueur apprendra que les plus redoutables sont ceux qui n’en portent pas (possibilité d’être contaminé jusqu’à 1m de distance !). Le masque porté par le joueur ne lui confère qu’une protection très relative. Il est rappelé régulièrement que ce masque sert avant tout à protéger les autres.

Difficile de ne pas se faire contaminer en période d’affluence (plus tard dans le jeu, le confinement est décrété, et il y a beaucoup moins de monde). D’autant plus qu’ici, seule « Léonie » porte un masque.

 

Si le joueur ne respecte pas la distanciation sociale, il prend le risque de croiser la route d’un villageois contaminé (il y en a de plus en plus durant la première semaine de jeu). Et si c’est le cas, la partie est terminée.

Fin de partie. Notez qu’à aucun moment dans ce jeu on ne parle de mort, ou de séquelles graves. Tout est fait pour dédramatiser la situation. Le joueur est juste « alité », et on lui souhaite une bonne convalescence.

 

Le joueur peut également perdre la partie s’il se contamine … par les mains. A chaque action exposant ses mains au virus (faire ses courses par exemple), sa barre d’asepsie diminue. Si elle tombe à 0, le joueur se contamine par ses propres mains, et la partie est perdue.

Pour éviter cela, le joueur doit utiliser du gel hydroalcoolique (touche « Espace ») ou prendre une douche avec du savon. Ces actions consomment du gel ou du savon.

D’autres « jauges » sont à surveiller : l’hygiène (qui diminue au cours du temps et qui se remplit quand on prend une douche), la satiété (un bon repas la remplit) et le repos (penser à dormir suffisamment).

Le héros aime se cuisiner de bons petits plats, ce qui remonte sa jauge de satiété.

 

Pour espérer gagner, c’est à dire tenir 14 jours, le joueur a intérêt à respecter un certain « rythme » : manger régulièrement, se doucher régulièrement et surtout, se coucher ni trop tôt, ni trop tard. Sinon, il sera vite « déphasé » et il lui sera très difficile de tout gérer.

Au fur et à mesure qu’il progresse dans le jeu, des « événements », annoncés par le journal, viennent changer la donne. Cela peut être une pénurie (de savon par exemple), l’annonce d’un couvre-feu ou encore … l’annonce d’un confinement (le joueur ne doit pas rester dehors plus de 2h d’affilée).

Les « événements » sont annoncés dans le journal. L’élève a intérêt à bien le lire chaque matin.

 

On trouve également dans les journaux des anecdotes humoristiques (destinées à dédramatiser toujours), mais aussi un feuilleton à épisodes autour de la coloquinte, une courge qui aurait des vertus préventives voire curatives (mais le doute s’installe au fur et à mesure que les études s’accumulent). Bien entendu, il s’agit là de faire écho à la polémique autour de la chloroquine, des espoirs qu’elle a suscités, et des résultats plus que mitigés des études réalisées.

Si le joueur respecte tous les gestes barrières, la distanciation sociale, et les règles de couvre-feu ou de confinement, alors au 14ème jour, il accédera à la victoire.

Si l’élève parvient jusqu’au 14ème jour (levée du confinement) sans être contaminé, alors il a gagné la partie !

 

Une présentation vidéo de ce jeu est également disponible (une partie y est menée jusqu’à son terme) :

 

En résumé, au terme d’une partie, l’élève aura été sensibilisé aux éléments suivants :

  • l’importance de respecter la distanciation sociale et les gestes barrières
  • l’utilité du gel hydroalcoolique, mais aussi le danger d’une utilisation abusive (notamment sur le microbiote)
  • l’efficacité d’un lavage méticuleux au savon pour éliminer le virus
  • la pertinence des mesures de confinement et de couvre-feu
  • l’importance de limiter les déplacements

 

Exploitation pédagogique

Chronophage et difficile à prendre en main, ce jeu n’est pas conçu pour un usage en classe. Il est plus pertinent de demander à l’élève d’y jouer sur son temps extra-scolaire (à la maison par exemple) ou bien sur son temps d’étude (au CDI, en salle d’étude etc.).

De plus, comme il s’agit d’un véritable jeu vidéo (un « jeu sérieux » est avant tout un jeu), reposant sur des capacités vidéoludiques disparates chez les élèves, il ne faut surtout pas attendre d’eux qu’ils accèdent forcément à la victoire.

De retour en classe, une mutualisation des expériences dans leur diversité peut par contre s’avérer redoutablement efficaces.

Pour préparer ce « débriefing », l’enseignant peut donner ce type de consigne à l’élève :

Viruscape est un jeu qui vous fait incarner un jeune adulte vivant dans un village touché par une épidémie virale. L’objectif de ce jeu est de tenir 14 jours sans être contaminé, tout en continuant à assurer certaines activités (faire ses courses, travailler, manger, se laver, dormir etc.). 

Consigne : essayez de tenir le plus longtemps possible sans être contaminé (que vous décrochiez la victoire ou non importe peu), tout en notant par écrit les dangers et les difficultés rencontrées ainsi que la manière dont vous les avez surmontées. Si vous avez remporté la victoire, exposez les points forts de votre stratégie et expliquez comment ces derniers vous ont permis d’éviter la contamination.

 

Voici quelques exemples de productions choisies parmi celles recueillies de la part de joueurs volontaires de 2de et 1ère (les fautes d’orthographe ont été corrigées).

Production n°1 :
« J’ai tenu 10 jours après presque 1h de tentatives. Dans mes premières j’ai pas mal galéré à tenir mes distances, il y avait vraiment beaucoup trop de villageois qui marchaient dans tous les sens. D’ailleurs Monsieur, on aimerait vraiment imposer des sens uniques comme vous voulez faire en salle de TP, ce serait pratique. Alors ensuite j’ai compris qu’il fallait que je limite mes déplacements, et surtout bien penser à utiliser le gel quand on sort des magasins sinon c’est la fin de partie rapidement. Par contre, j’ai remarqué qu’on peut économiser pas mal de gel si on s’organise bien en se lavant les mains au savon en rentrant des courses. »

Production n°2 :
« Le truc pour gagner c’est de sortir le moins possible. Dès que le télétravail est permis, il faut le faire. Le garçon dit que ça lui mine le moral mais tant pis au moins on se fait pas contaminer. La policière est efficace, une fois elle m’a mis une amende alors que j’étais presque rentré chez moi, tout ça parce que la nuit tombait. Mais au moins il y a moins de villageois qui traînent dans la rue, en fait c’est efficace le confinement. »

Production n°3 : 
« Il faut faire plein de courses d’un coup en se lavant avec le gel une fois sur deux environ. Il faut manger souvent le matin le soir minimum, même si parfois il râle parce qu’il a peur de grossir. Si on mange pas en plus on a du mal à dormir, c’est le cercle vicieux. D’ailleurs le sommeil c’est le plus dur à gérer. Surtout si on télétravaille tard sur l’ordi, on se couche à 1h ensuite on dort pas assez et le lendemain on est claqué. »

Production n°4 : 
« Monsieur je ne sais pas ce que vous attendez comme compte-rendu, mais votre jeu il m’a mis le seum (expression signifiant « le cafard » chez les élèves). Je fais attention, je mets un masque et tout, mais en fait ça sert à rien, c’est les autres qui mettent pas de masque qui me contaminent quand même. On peut même pas les gronder. Il faudrait pouvoir crier sur ceux qui n’ont pas de masque, c’est à cause d’eux qu’on attrape le virus, même si on a le masque, je sais pas si vous voyez. Du coup j’ai tenu 12 jours, en plus avec le confinement c’était devenu facile d’éviter le virus, et là je sors de chez moi faire des courses, et à peine sorti je me fais contaminer. »

A mon avis, il est nécessaire de rassembler ces retours et de débattre avec les élèves de ces difficultés et des stratégies mises en places.

 

Cohérence avec les programmes d’enseignement

En dehors d’une « situation de crise « (épidémie), ce jeu sérieux peut également être utilisé sur le modèle de la classe inversée, notamment en cycle 4, en amont d’une séance sur le système immunitaire.

En effet, on trouve dans le B.O (lien), dans les attendus de fin de cycle pour le thème « Corps humain et santé » :

Relier la connaissance de ces processus biologiques aux enjeux liés aux comportements responsables
individuels et collectifs en matière de santé.

Si ce jeu n’aborde à aucun moment les dits processus, il permet par contre de sensibiliser l’élève à ces « comportements responsables ».

Dans les connaissances et compétences associées, on trouve également, plus loin dans le B.O. :

Argumenter l’intérêt des politiques de prévention et de lutte contre la contamination et/ou
l’infection.
» Mesures d’hygiène, vaccination, action des antiseptiques et des antibiotiques .

Or , ce jeu est précisément conçu pour permettre à l’élève de trouver des arguments justifiant certaines politiques de prévention telles que le confinement, la distanciation sociale ou l’obligation de porter le masque dans certaines circonstances.

En ayant joué à ce jeu avant la séance traitant ces notions (principe de la classe inversée), l’élève aura acquis en quelque sorte une « expérience virtuelle » d’une situation d’épidémie, et aura pu tester, toujours « virtuellement » l’efficacité de ces mesures de prévention.

 

Conclusion

Plutôt que d’essayer de faire la morale à des adolescents qui risqueraient de prendre ces injonctions à contre-pied, l’approche ludique leur donne l’occasion de « tester » l’efficacité des attitudes dont on souhaite faire la promotion. Mieux, les élèves voient les conséquences des écarts, mauvais respect de la distanciation sociale, mauvaise hygiène des mains, non respect du confinement … tout cela les mène rapidement à la « défaite ».

Soucieux de gagner, les élèves vont alors d’eux-mêmes élaborer des stratégies (qui peuvent varier d’un élève à l’autre, ce jeu laisse de la place à la créativité) et ce sont eux qui en feront la promotion dans leur compte-rendu écrit ou à l’oral lors de la mise en commun des expérimentations.

 

Lien vers le jeu (sur le site de l’auteur) :

http://philippe.cosentino.free.fr/productions/viruscape/

Utiliser son téléphone pour prendre en photo une observation microscopique, à l’aide d’un adaptateur imprimable en 3D

par Matthieu Mirault

Dans le contexte actuel (mai 2020, COVID19),  nous pouvons continuer à pratiquer des activités expérimentales dans le strict respect du protocole sanitaire.

Pour continuer les observations microscopiques en toute sécurité  , en limitant les contacts entre nos élèves et le matériel d’observation et d’expérimentation, il est conseillé d’utiliser des caméras pour accompagner les observations microscopiques, afin que l’élève ne pose pas son œil sur l’oculaire (la muqueuse autour de l’œil est une porte d’entrée pour le virus).

Nous proposons ici une solution utilisant un adaptateur qui permet de maintenir le téléphone sur l’oculaire du microscope, afin de l’utiliser pour prendre des microphotographies.

A la fin de l’article vous trouverez les fichiers qui vous permettront d’imprimer en 3D cet adaptateur.

Voici quelques informations utiles concernant cet adaptateur, fournies par son créateur Matthieu Mirault ( collège Pierre Gassendi, Rocbaron) :
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Les ressources E-Bug dans le cadre de la crise sanitaire

  https://e-bug.eu/#France

  • Guide d’utilisation des ressources e-Bug dans l’enseignement en distanciel et en présentiel

Dans le contexte de la crise sanitaire que nous traversons, il est plus que jamais une priorité de respecter les gestes barrières pour se protéger et pour protéger les autres. 

Une formation des élèves à l’hygiène respiratoire et l’hygiène des mains est nécessaire. Le projet e-Bug propose des outils utiles pour former les élèves à la prévention des maladies infectieuses dont le Covid 19. 

 Des activités, au service des compétences sociales sollicitant le vivre ensemble, sont disponibles pour le primaire et le collège.

Des liens multimédias (exemples vidéo « lavage des mains » ou « super éternuement »), des expériences à domicile (à réaliser avec les parents par exemple l’expérience n° 3 : « De l’eau poivrée » qui visualise l’intérêt du savon, intéressant dans le contexte actuel) des jeux en ligne (par exemple : « Arrête la dissémination », « Super éternuements », « Eternuements géants », « Des mains horribles »), des quiz, une galerie de découvertes scientifiques.

  • Formations e-Bug en ligne pour les enseignants

En plus de l’introduction scientifique expliquée au début de chaque thématique à partir de GE1 (Guide Enseignant 1), vous trouverez également des formations pour les enseignants sous l’onglet « Formations ». 

Une formation orientée sur l’hygiène des mains et l’hygiène respiratoire « Micro-organismes, transmission, prévention et traitement des infections » est particulièrement pertinente dans le contexte actuel de pandémie.

Vous trouverez également des informations scientifiques (OMS, gouvernement).

  • Contacts/Suivre l’actualité ebug :

Mail : e-bug@chu-nice.fr

Facebook : @Ebug.franc

Instagram : @ebugfrance

LinkedIn : e-Bug France

Twitter : @e_bug_france

 

Exploiter des données météorologiques pour aborder l’intérêt des métadonnées

Notre société devient une société de plus en plus connectée, où l’informatique et le numérique prennent une place toujours plus importante dans les transports, la santé, la surveillance de l’environnement ou la médecine.

Ce monde connecté est basé sur l’accumulation d’un nombre presque infini de données, stockées sur des serveurs ou des clouds: il s’agit de données privées, de données publiques, de données d’entreprises, de commerce …

Les données prennent toutes les formes possibles: elles peuvent être des photos, des codes, des chiffres, des historiques, des documents, des messages …
Une nouvelle notion commence à sortir dans les médias et dans les programmes d’enseignement; il s’agit de la notion de « méta-donnée« .
En effet,  les données seules ne suffisent pas à leur interprétation, cette dernière nécessite l’aide des « méta-données » pour pouvoir être analysées et interprétées correctement.

Que sont donc les méta-données ?
Comment les étudier avec nos élèves ?
Comment montrer aux élèves des exemples de méta-données ?
Quelle base de données utiliser avec nos élèves pour illustrer cette nuance entre données et métadonnées ? 
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Pistes d’exploitation des données hydrologiques avec EduMed Obs, lors d’un épisode méditerranéen

Du 22 au 25 Novembre 2019 ,  le Sud-Est de la France a connu un fort épisode  de pluies intenses méditerranéennes, anciennement appelé « épisode cévenole« .

Comment étudier avec vos élèves un tel phénomène météorologique, et utiliser des  données actualisées recueillies sur le terrain  grâce à des capteurs connectés ?

C’est ce que cet article vous propose de découvrir grâce à une étude de cas, des données et des méta-données « sélectionnées » pour répondre à vos attentes pédagogiques. Lire la suite

Modéliser les effets du confinement sur le pic épidémique

par Philippe Cosentino, licence CC BY-NC

d’après un modèle de Marine Paulhiac-Pison

L’utilisation de modèles à agents multiples est pertinente dès lors qu’il s’agit d’épidémiologie. Les scientifiques et professionnels de santé y ont souvent recours, et l’utilisation de tels modèles fait partie de l’attirail du chercheur.

Nous proposons ici un modèle très simple, réalisé par Marine Paulhiac-Pison, de l’académie de Versailles, avec le logiciel Edu’modèles, qui permet de montrer l’effet du confinement sur les caractéristiques du pic épidémique.

Capture d’écran du modèle ouvert dans Edu’modèles

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Ressources scientifiques et enseignement des SVT

La plante en kit !


Les cailloux confinés 

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[TraAMs] Données et métadonnées

Dans le cadre des Travaux Académiques Mutualisés (TraAM) de l’année scolaire 2019-2020, plusieurs enseignants de SVT de l’académie de Nice (Diane Carrer, Philippe Cosentino, Fabrice Mourau), sous l’égide de leur IA-IPR (Béatrice Lecourt-Capdeville), ont travaillé sur le thème suivant : « Les métadonnées, des ressources pour construire des concepts en SVT« .

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Ajuster la visibilité des données et métadonnées dans Tectoglob3D

Les données scientifiques sont devenues si facilement accessibles qu’il n’est pas rare que cela mette en difficulté l’enseignant.

Comment faire pour que l’élève ne trouve pas, par des moyens détournés, la solution à la problématique de l’activité ? Lire la suite

Diastase 2, une application en ligne pour étudier la catalyse enzymatique, en présentiel ou en distanciel

par Philippe Cosentino

Dans cet article nous vous présenterons les fonctionnalités du logiciel en ligne « Diastase 2 », qui permet, à l’instar de son prédécesseur « Lactase », de modéliser la catalyse enzymatique. Lire la suite

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